Réagissant à la plainte déposée contre le journaliste Stanis Bujakera, l’Association des Médias d’Information en Ligne en RDC (MILRDC) parle d’une situation « inopportune » qui « sape les efforts du gouvernement sur la promotion de la liberté de la presse ».
En effet, le ministre de la Défense est allé en justice contre Stanys Bujakera. Gilbert Kabanda accuse le journaliste d’avoir « alarmé la population congolaise et étrangère en publiant une fausse information dans le but de démoraliser les Forces armées de la RDC qui se trouvent au front ».
Dans un communiqué ce vendredi 10 Mars, MILRDC estime que les propos du ministre de la Défense « n’ont été ni altérés ni dénaturés. Au contraire, ils ont été repris fidèlement d’après le compte-rendu ».
« MILRDC dénonce vigoureusement et condamne fermement cette tentative du ministre de la Défense nationale de vouloir intimider et museler un journaliste professionnel », lit-on dans le document parvenu à CONGO-ACTU.NET.
L’Association des Médias d’Information en Ligne en RDC qui apporte son soutien à Bujakera Tshiamala, appelle à faire échec à l’initiative de Gibert Kabanda « qui apparaît comme une tentative d’instrumentalisation de la justice militaire ».
« MILRDC apporte, sans réserve, sous soutien et sa solidarité à Stanis Bujakera. Car n’ayant pas commis aucune faute professionnelle ou déontologique dans l’exercice de son métier. Parce que la liberté de la presse est sacrée, MILRDC appelle tous les journalistes, toutes les associations professionnelles de la presse, ainsi que toutes les personnes attachées au respect de la Constitution et aux valeurs démocratiques, à se mobiliser pour faire échec à ce qui apparaît comme une tentative d’instrumentalisation de la justice militaire pour faire taire des journalistes », a lancé cette organisation.
Par ailleurs, MILRDC rappelle aux autorités politico-judiciaires nationales en général et au ministre de la défense en particulier que la liberté de presse est un droit constitutionnel