La Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) a réagi ce dimanche 21 mai 2023, après la répression de la marche des partis de l’opposition organisée samedi 20 mai à Kinshasa.
Dans un document parvenu à CONGO-ACTU.NET, la CNDH condamne la répression de cette manifestation et l’utilisation abusive de gaz lacrymogènes par la Police Nationale Congolaise (PNC).
« La Commission Nationale des Droits de l’Homme déplore et condamne fermement le fait que ces marchés censées être pacifiques aient dérapé en violence, par la répression de la Police Nationale Congolaise qui a fait un usage disproportionné de gaz lacrymogènes et autres armes contondantes et opéré plusieurs interpellations des manifestants tant de l’opposition politique que la population« , écrit-elle.
Ça Commission Nationale des Droits de l’Homme qualifie « d’irresponsable », l’autorisation des trois marches le même jour par le gouverneur de la ville de Kinshasa.
« La CNDH fustige également le comportement irresponsable de l’autorité administrative de la ville de province de Kinshasa ayant autorisé simultanément trois marches à la même date du samedi 20 mai 2023, malgré les risques évidents de la confrontation entre les différents groupes, rendant ainsi l’encadrement de la police difficile« , poursuit-elle.
Par ailleurs, la CNDH qui note que les itinéraires n’ont pas été respectés par les différents groupes des manifestants, promet de publier un rapport complet après ses enquêtes approfondie sur terrain.
Il sied de rappeler que les opposants Martin Fayulu, Moïse Katumbi, Delly Sesanga et Augustin Matata devraient marcher ce samedi pour dire non à l’insécurité, la misère, la vie chère et exiger le consensus à la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI).