Le Président de la République était devant les deux chambres du parlement reunies en congrès ce lundi 14 novembre 2023. Dans son discours sur l’état de la nation, le chef de l’État a, devant les députés nationaux et sénateurs réunis en congrès, abordé le volé judiciaire.
Félix Tshisekedi Tshilombo affirme qu’un appareil judiciaire équitable et efficace garantit un état de droit dans une nation.
« S’agissant de l’état de droit tel que dit dans notre constitution, je réitère mon attachement comme celui de nombreux concitoyens ici présents et encore vivants. À ce propos, je saisis cette occasion pour rendre un hommage appuyé à ceux de nos compatriotes qui ont sacrifié leurs vies comme martyrs ou héros dans l’ombre au nom de cet idéal, Je rappelle « l’état de droit« . Entant que première pierre du socle sur laquelle les fondements de notre nation, l’état de droit repose sur un autre pilier tout aussi premier placé dans la devise de notre pays, à savoir « la justice« . C’est à dire que la meilleure garantie d’un état de droit est la construction d’un appareil judiciaire efficace. Un appareil capable de concrétiser l’idéal de la soumission de tous sans exception au droit suivant les principes d’égalité devant la loi. En effet, « c’est la justice qui élève la nation« , dit-on, a-t-il lâché.
Le chef de l’État a affirmé avoir été confronté à trois défis majeurs dans son engagement de redorer le blason terni de la justice congolaise.
« (…) Fort de ce postulat, dès le début de mon mandat, mon engagement d’améliorer le fonctionnement de l’appareil judiciaire et d’obéir à la bonne administration de la justice dans notre pays a été confronté à trois défis majeurs. Le premier défis était celui des moyens humains insuffisant pour assurer une couverture judiciaire satisfaisante du territoire au regard des effectifs disponibles. Le second était l’extrême insuffisance des moyens financiers disponibles au vu de la modicité du budget alloué à l’administration de la justice. Le troisième défis était celui relatif aus moyens matériels quasi-inexistants faute des infrastructures appropriées, pour permettre d’une part à nos magistrats de dire le droit dans les bonnes conditions, et d’autres part pour les condamnés à purger leurs peines. À ces trois défis majeurs précités, s’ajoute « la crise morale » qui n’a pas épargné ces corps voulus élitistes« , a-t-il précisé.
Il sied de noter qu’au cours de son discours, le chef de l’État a abordé plusieurs sujets notamment les élections prévues en décembre prochain, la situation politique et économique.