L’Assemblée provinciale du Kasaï oriental rejette en bloc les propos tenus ce jeudi 09 janvier 2025, au cours d’une conférence de presse par le gouverneur Jean-Paul Mbwebwa Kapo, au sujet de la subvention de trois (3.000.000) de dollars américains du pouvoir central. En effet, devant les hommes et femmes des médias, l’autorité provinciale a indiqué que l’organe deliberant n’était pas au courant de l’existence du montant évoqué ci-haut.
Devant la presse ce vendredi 10 janvier 2025, l’Assemblée provinciale a tenu à éclairer quelques zones d’ombres. Pour le Rapporteur Faustin Mfuamba, l’organe deliberant n’a jamais reçu une correspondance annonçant l’existence des trois millions de dollars américains.
Au contraire, Jean-Paul Mbwebwa Kapo a, dans une conférence des présidents, sollicité le quitus de l’Assemblée provinciale afin de contracter un crédit de 10 millions de dollars américains dans une banque de la place.
« Le gouverneur de province a dit hier que l’Assemblée provinciale était au courant de l’existence de la somme de trois millions de dollars américains (…) Officiellement, par écrit, l’Assemblée provinciale n’a jamais reçu une correspondance qui annonce l’existence de la dite somme. Pour rappel, nous avions eu à échanger avec le gouverneur de province dans une conférence des présidents, il était venu solliciter le quitus de l’Assemblée pour avoir le crédit de 10 millions de dollars à la FBNBANK. Cette proposition avait été soumise à la délibération de la conférence et un certain nombre des recommandations avaient été formulées notamment la proposition des projets à financer« , a-t-il indiqué.
Selon le rapporteur, les élus provinciaux, bien qu’impayés depuis plusieurs mois, « n’ont jamais demandé au gouverneur de ponctionner dans les trois millions de dollars américains pour apurer leurs arriérés« .
Il sied de rappeler que le gouverneur de la province du Kasaï oriental est au cœur d’une polémique depuis quelques jours. Sa gestion de la somme de trois millions de dollars américains, envoyée par le pouvoir central, est remise en cause par plusieurs observateurs, acteurs politiques et analystes.