La Réunion du Comité Provincial de Pilotage (COPIL) du Programme d’Investissement pour la Forêt et la Restauration des Savanes (PIFORES) s’est déroulée, ce mercredi 30 juillet à Mbujimayi chef-lieu du Kasai oriental. Elle a réuni des délégués des ministères provinciaux concernés par le Programme agriculture, développement rural, affaires foncières, genre, aménagement du territoire ainsi que les représentants de la société civile environnementale.
Dans son intervention, le coordonnateur provincial de l’Environnement, Freddy Kapaka Yamboko a souligné l’importance de ce projet visant à renforcer la résilience climatique au sein du système forestie.
»Pour le développement de notre province, la forêt et la savane constituent le poumon et sont nécessaires à notre survie. Sans la forêt et la savane la vie serait impossible. La coordination provinciale de l’environnement et développement durable du Kasaï oriental souscrit avec conviction à ce projet dont l’ambition est de renforcer la résilience climatique dans le système forestier et secteur de la biodiversité de l’agriculture touchée par la dégradation des forêts et des savanes à travers la province« , a-t-il lancé.
Présidant cette manifestation, le gouverneur de province a rassuré du soutien de la population de la province du Kasaï oriental pour un bon déroulement du Programme d’Investissement pour la Forêt et la Restauration des Savanes.
»Aujourd’hui, nous sommes réunis pour passer en revue l’état du projet depuis la dernière année et formuler des recommandations à l’équipe de gestion du projet pour un meilleur avancement des activités. (…) J’invite tous les membres à participer activement aux travaux de cette assise pour contribuer à l’avancement du PIFORES dans notre province. Je vous assure du soutien sans faille des fils et filles de la province du Kasaï oriental pour la bonne marche de PIFORES« , a dit Augustin Kayemba Mulemena.
Pour sa part, Affermi Kufinu, Représentant du Coordonnateur national de l’Unité de Coordination du Programme d’Investissement pour la Forêt (UC-PIF) a exhorté les membres du comité à s’engager pleinement afin de parvenir à des résultats concrets au bénéfice de la population.
»Le PIFORES en tant qu’initiative structurante, incarne notre volonté commune de concilier le développement durable et la gestion responsable des ressources naturelles. Il place au centre de son action, la restauration des eco-systèmes, la résilience climatique des communautés ainsi que la promotion d’une gouvernance inclusive et participative. La participation active de ce comité est essentielle pour la réussite du projet programme. Elle permettra de garantir une appropriation locale, une meilleure synergie avec les autres initiatives de développement ainsi qu’un suivi rigoureux et transparent des résultats. J’invite chacun des membres de ce comité à jouer pleinement son rôle », a-t-il fait savoir.
Poursuivant, il a dans sa présentation sur l’état d’avancement des activités, fait savoir que la signature des contrats avec les ALE dans le cadre du PIFORES est envisagée au mois d’août et une stratégie de rattrapage des cibles est développée de façon à amorcer directement le démarrage effectif des opérations sur terrain.
Par ailleurs, en termes de perspectives pour le Kasaï oriental, le PIFORES envisage de mettre en place 2048 Ha de plantations communautaires et 1429 Ha des plantations avec les fermiers privés durant cette saison A 2025. Aussi, elle entend organiser la campagne de marketing social pour appuyer la diffusion des solutions de cuisson.
Tenant compte de la multiplicité d’acteurs appelés à fournir conjointement des efforts nécessaires à l’atteinte des résultats du PIFORES, Samuêl Begaa, expert en développement Social de l’UC-PIF a pour sa part indiqué que le Projet met en oeuvre le Mécanisme de Gestion des Plaintes (MGP), qui a été aussi porté à la connaissance des diverses parties prenantes lors du présent COPIL à Mbujimayi
Il convient de noter MGP fait partie d’une série de mécanismes d’encadrement du processus qui visent à prévenir, neutraliser et résoudre les tensions et conflits entre parties prenantes.
Cette première réunion a porté sur l’état d’avancement des activités, l’appréciation des progrès réalisés, l’identification des difficultés rencontrées. À cela s’ajoute la nécessité de dégager l’ensemble d’orientations stratégiques qui seront prises en compte lors de la deuxième rencontre en vue d’élaborer le plan de travail et le budget annuel 2026.