L’ancien directeur de cabinet du gouverneur de Lomami rejette la procédure ayant abouti à l’arrêté provincial le revoquant de son poste. Solbena Nsolotshi affirme n’avoir pas été notifié avant la publication de la décision.
« Pour l’histoire, j’ai annoncé ma démission au gouverneur le 04 octobre après réunion du cabinet et je lui ai promis de la déposer entre ses mains le mardi 5 octobre. À cette dernière date, il n’est venu au bureau et j’ai décidé de la déposer au secrétariat le 5 octobre. C’est alors qu’il a pris mon annonce verbal de la veille au sérieux pour aller préparer le 5 même vers 14h, la pseudo-révocation.N’ayant pas su la rendre publique avant de me notifier, il a voyagé vers Mbujimayi laissant consigne de me notifier le 6 octobre mais malheureusement pour eux,le matin, ma démission a été publiée. C’est ainsi qu’ils ont décidé de la publiée dans les réseaux sociaux dans me l’avoir notifié jusqu’à présent » , affirme Nsolotshi Malangu.
L’ancien directeur de cabinet dit en outre assumer ses actes. Ces derniers ont conduit à sa révocation.
« La réalité ce qu’on ne s’est pas entendu sur plusieurs choses, et eux pensent que je veux les révélésLe motif vanté dans la pseudo-révocation, je l’assume, je ne peux pas accepter que l’on refusé de payer les agents que je dirige, pendant 25 mois. C’est inhumain. Et cette réclamation de paiement est normal. Le motif d’avoir été porte-parole des agents qui ont revendiqué paiement des salaires 25 mois d’arriérés, n’est pas juridiquement valable parce que revendiquer les salaires est un acte citoyen garanti par la constitution« , conclu t-il.
Dans un arrêté provincial datant du 04 Octobre dernier, le Gouverneur intérimaire de la province de Lomami avait décidé révoqué son directeur de cabinet pour « incitation à la révolte ».
En rappelle,le 21 septembre dernier, les Ministres provinciaux, les conseillers du gouverneur ainsi que tous les agents du gouvernorat de Lomami étaient en grève. ils réclamaient vingt cinq (25) mois de prime locale et dix huit (18) mois de rétrocessions.