12 Octobre 1989, 12 Octobre 2021, cela fait exactement 32 ans, depuis que mourait Franco Luambo Makiadi, artiste musicien, compositeur et chanteur en Belgique, à Mont-Godinne, à l’âge de 51 ans. Il est considéré comme un des fondateurs de la musique congolaise contemporaine.Il a passé 33 dans la Rumba Congolaise.
Franco Luambo est né dans le village de Sona Bata, dans le Bas-Zaïre, au Sud-Ouest de la République Democratique du Congo (RDC). Il fabrique sa propre guitare à l’âge de sept (7) ans.Il fait ses débuts professionnels à 12 ans, dans un groupe nommé Watam. Son frère Bavon Nsiongo fut aussi célèbre comme musicien et auteur-compositeur.
En 1956, après la fondation du groupe TP OK Jazz, Franco commence à jouer dans les fêtes ou concerts.Franco est surtout connu pour avoir été un des « maîtres » de la rumba congolaise. Il faisait partie du groupe Orchestre Kinshasa Jazz (OK JAZZ), devenu ensuite le Tout Puissant Orchestre Kinshasa Jazz (TP OK JAZZ) accompagné par les chanteurs Josky Kiambukuta et Ntesa Dalienst, les guitaristes Simaro Lutumba et Papa Noel, ainsi que le saxophoniste Verckys Kiamuangana Mateta, d’entre autres musiciens. La devise du groupe était « On Entre OK, On Sort KO »En 1974, Tout Puissant OK Jazz et Franco participent au festival Zaïre 74, organisé à l’occasion du combat de boxe entre Mohamed Ali et George Foreman, à Kinshasa[3].
En 1976, il est décoré comme Officier de l’Ordre national du Léopard. En 1977, Franco fait partie du FESTAC 77, un festival des cultures et arts noirs et africains qui se tient à Lagos, au Nigeria, et réunit près de 60 pays.
C’est en 1985 que Franco sort son plus grand succès, Mario, l’histoire d’un gigolo qui vit chez une femme plus âgée.
Proche au président Mobutu Sese Seko, il est nommé « Grand Maître » de la musique zaïroise
« Je suis le seul musicien africain à avoir exercé mon métier trente ans durant sans me détacher de l’orchestre que j’ai créé, ni du style qui fait le cachet du groupe. J’en suis fier et je remercie le Bon Dieu de m’avoir donné une vie aussi remplie », disait-il souvent.
Ngeleka J.