Les discussions sur la proposition de loi électorale reprend ce vendredi 22 avril 2022 à l’Assemblée Nationale dans la salle des congrès du Palais du Peuple, après une première étape de débat trop serré entre les députés nationaux de l’Union sacrée et ceux de l’opposition lundi 18 avril dernier.
La séance plénière y relative est annoncée par le rapporteur de la chambre basse du parlement dans un tweet consulté par CONGO-ACTU.NET.
Selon ce membre du bureau Mboso, outre la poursuite des travaux sur la proposition de loi électorale, l’ordre du jour prévoit également la mise en place de la commission spéciale chargée d’examiner le cas d’absence de certains députés nationaux et la publication du calendrier de l’élection du premier vice-président de l’Assemblée Nationale.
S’agissant de la loi électorale, en dépit de « la volonté de l’actuel bureau de l’Assemblée Nationale à doter la centrale électorale de l’arsenal juridique nécessaire pouvant lui permettre d’organiser les élections générales au pays dans le délai« , la classe politique reste divisée sur cette loi.
D’une part, le Front Commun pour le Congo (FCC), famille politique pro-Kabila s’oppose à l’actuelle proposition telle que faite par le groupe de 13 personnalités et insiste sur le maintien des innovations insérées lors de son adoption par le bureau Minaku.
D’autre part, LAMUKA plateforme politique dirigée par le tandem Fayulu-Muzito appelle à des discussions hors cadre institutionnel « afin de parvenir à un consensus ».
Ce consensus c’est aussi le leitmotiv de la société civile, branche confessions religieuses. La Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO) et Église du Christ au Congo (ECC) en font leur cheval de bataille.