La ville de Mbuji-Mayi fait face à la hausse de prix des denrées de première nécessité. Dans une interview accordée à CONGO-ACTU.NET, le directeur de la Fédération des Entreprises du Congo (FEC) attribue cette hausse à la dépendance extérieure, l’impraticabilité des routes, l’enclavement de la province du Kasaï oriental,
»Un grand nombre des produits que nous consommons nous viennent de l’extérieur. Il faut ajouter à ça il y a le problème d’enclavement de la province qui est dû essentiellement aux mauvais états des routes, tracasseries et les différentes taxes. Ceci s’ajoutent à l’acheminement des produits qui sont le long des différentes routes, ça s’accumulent sur le prix de revient de ces produits. Le dysfonctionnement de la Société Nationale des Chemins de Fer, société censée nous transporter un grand nombre à un coût moindre constitue le grand problème », a indiqué Dominique Ilunga.
Dominique Ilunga a également fait quelques suggestions de sortie de crise. Il s’agit notamment de penser à un autre type d’opérateur économique, tourné vers le développement durable investit dans le secteur de production au niveau de la province.
« Mais ce qui est très important ce que la production locale soit à même de combler les besoins avant de pouvoir chercher ailleurs, à ce moment là il y aura une certaine stabilité de prix sur les marchés. Il faudra également changer, penser à un autre type d’opérateur économique qui est tourné vers le développement durable qui investit dans le secteur de production au niveau de la province. Voilà il faudrait travailler sur tout ces points de manière à ce que les choses se stabilise dans la province », a-t-il conclu.
Il sied de rappeler que la mesurette de maïs de 3kg communément appelée »meka » qui se vendait 2500 francs congolais, revient actuellement à 4.000 Francs congolais, une bouteille d’huile de palme qui revenait à 1500 passe à 2500 francs congolais.