l’Organisation Mondiale de Santé (OMS) a donné l’alerte ce jeudi 14 juillet sur l’augmentation à 63% des épidémies zoonotiques dans la région, au cours de l’année 2021 et 2022 en cours, par rapport à 2001-2011.
L’analyse révèle qu’entre 2001 et 2022, Mille huit cent quarante-trois (1843) événements de santé ont été enregistrés en Afrique.
30% de ces événements étaient des épidémies de zoonoses déclare l’OMS. Si ces chiffres ont augmentés au cours de deux dernières décennies, un pic particulier a été enregistré en 2019 et 2020, lorsque les agents pathogèneses et zoonotiques ont représentés environ 50% des évènements de santé publique.
Le bureau régional de L’Organisation Mondiale de la Santé affirme que la maladie à virus Ebola et d’autres fièvres hémorragiques virales constituent près de 70% de ces épidémies notamment la dengue, le charbon, la peste, variole du singe et une série d’autres maladies constituants les 30% restants.
L’OMS attribue l’augmentation de ces cas à plusieurs raisons : La croissance démographique en Afrique est plus rapide que celle du monde extérieur et la demande croissante d’aliments dérivés des animaux notamment la viande, la volaille, les œufs et le lait.
Cette accroissement démographique entraîne également une urbanisation élevée et un empiètement sur les habitats de la faune sauvage.
L’ amélioration en Afrique des routes ferroviaires, maritimes aériennes contribuent à l’augmentation du risque de prorogation des épidémies de zoonoses des zones reculées, peu peuplées, aux grandes zones urbaines.
Pour contenir ladite propagation, l’OMS recommande une approche unique de santé qui nécessite la collaboration de divers secteurs, disciplines et communautés.