Une formation des entrepreneurs a été organisée ce mercredi 27 juillet par le Bureau International de Travail (B.I.T) en faveur de 100 jeunes de la ville Tshikapa, province du Kasaï. Cette session a été perturbée à son troisième jour par des jeunes de Mbumba et Mabondo.
Les protestataires dénoncent leur exclusion total de ces assises, étant donné qu’il n’y a aucun jeune de leur commune retenu pour le compte de cette formation.
Réagissent aux troubles survenus ce matin, les comités communaux des jeunes ainsi que celui de la ville de Tshikapa accusent Maître corneille Mbombo d’être à la base de l’exclusion des jeunes de deux communes.
Dans une déclaration faite ce jour, les jeunes sollicitent des structures de la société civile la destitution de corneille Mbombo de la présidence du cadre de concertation de la société civile.
« (…) Demandons aux structures de la société civile oeuvrant au Kasaï de se réunir et procéder à la destitution immédiate de Monsieur Corneille Mbombo qui fait non seulement la honte de la société civile mais aussi l’apologie du tribalisme dans tout ce qu’il fait. Exigeons la surséance pure et simple de cette activité. À défaut, revenir à la division de la jeunesse qui doit contacter toutes les structures des jeunes afin que chacune envoie ses délégués« , peut-on lire dans ce document parvenu à CONGO-ACTU.NET
Et d’ajouter : « Demandons au Président de la Fondation Muetu Mua Kele de se joindre à nous et de calmer momentanément les jeunes en attendant qu’ils soient rétablis dans leur droit. Informons les partenaires de savoir que seuls le Ministère et la division provinciale de la jeunesse sont la porte par laquelle on retrouve les conseils des jeunes qui regorgent les structures des jeunes », indique t-il dans cette déclaration lu par Devallois Tshuma, président intérieur du conseil urbain de la jeunesse.
En réaction, corneille MBOMBO rejette toutes les accusations portées contre lui.
« J’ai donné le nom d’aucun jeunes. Les participants à l’atelier en cours ont été désignées par leurs structures respectives. Mon rôle était de mettre les responsable des structures en contact avec les délégués de B.I.T.« , affirme t-il.
Corneille Mbombo voit derrière cette des jeunes démarche « une main noire de ses détracteurs qui cherchent à le remplacer à la tête du cadre de concertation de la société civile« .