Après les dernières les manifestations contre la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation du Congo (MONUSCO), le président de la république, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a présidé, ce lundi 01 août dans la soirée, une réunion au format interinstitutionnel.
Le président de l’Assemblée Nationale, Christophe Mboso, du Sénat Modeste Bahati, le premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, les Vice Premier Ministre de l’intérieur, Daniel Aselo et celui des Affaires étrangères, Christophe Lutundula ainsi que plusieurs autres personnalités ont assisté à cette rencontre.
A l’issue de la réunion de crise qui s’est tenue à la Cité de l’Union Africaine, le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya a rendu public un communiqué Officiel. Ainsi le bilan officiel des manifestations est trente six (36) morts dont 4 casques bleus.
» Dans son rapport, la commission spéciale conduite par le VPM de l’intérieur a donné un bilan humain de 36 morts répartis comme suit: 13 morts à Goma, 13 morts à Butembo dont 4 casques bleus, 4 morts à Uvira, 3 morts à Kanyabayonga et 3 morts à Kasindi », a rapporté le ministre de la communication.
Par ailleurs, le bilan définitif fait également état de près de 170 blessés.
Le gouvernement Congolais va réévaluer le plan de retrait de la force Onusienne, annonce le compte rendu.
« De ce qui précède, le gouvernement a été instruit de diligenter une réunion avec la MONUSCO en vue de réévaluer le plan de son retrait convenu en vertu de la résolution 2556 du Conseil de Sécurité. Pendant la réunion, le président de la république a aussi fait part de son entretien ce jour avec le SG de l’ONU qui lui a exprimé ses vives condoléances après les incidents graves survenus à la frontière entre la RDC et l’Ouganda », a dit Muyaya Katembwe.
Le président de la République a fait part au Secrétaire Général de l »ONU de sa désapprobation du comportement des casques bleus à la base de ces incidents et de la nécessité de s’assurer que les coupables soient sévèrement sanctionnés.
Il a par ailleurs rappelé au SG de l’ONU que le retrait du M23 de toutes les localités actuellement occupées conformément aux communiqués de Nairobi, à la feuille de route de Luanda et à la déclaration du Conseil de Sécurité des Nations Unie du 1er juin 2022 est une condition nécessaire à la baisse de la tension.