Le Président de la République Démocratique du Congo (RDC) tient à voir le pays s’amélioré dans le domaine de la cyber sécurité. L’objectif est de faire face aux menaces multiformes en croissance constante. Félix Tshisekedi l’a dit au cours de soixante-treizieme (73) réunion du conseil des ministres.
« Il importe que le Gouvernement, à travers le Ministre du Numérique, prenne toutes les initiatives qui s’imposent pour permettre la ratification par notre pays de la Convention de l’Union Africaine sur la Cybersécurité et la protection de données à caractère personnel, dite « Convention de Malabo », rapporte le compte rendu du conseil des ministres tenu vendredi 14 octobre 2022.
Pour répondre à cette problématique, une commission qui a était mise en place à la présidence a élaboré et validé la Stratégie Nationale de Cybersécurité qui repose sur 7 piliers
« Le Président de la République a rappelé le fait que le caractère transversal de cette matière critique a imposé une approche interinstitutionnelle inclusive qui s’est formalisée à travers la mise en place de la Commission Technique pour la Cybersécurité créée au sein de la Présidence de la République« .
Et d’ajouter : « Cette Commission a ainsi eu le mérite de rassembler les différents Ministères et services concernés. Aux termes de 4 mois de travaux, elle a été élaboré et validé la Stratégie Nationale de Cybersécurité qui repose sur 7 piliers et qui recommande, pour sa mise en œuvre, la création d’une Agence nationale de Cybersécurité« , dit Patrick Muyaya.
Pour le Président de la République, « il est illusoire d’espérer pouvoir lutter
efficacement contre la cybercriminalité sans un corpus législatif rigoureux, adapté et évolutif qui soit le socle de toute politique nationale de cybersécurité« .
Félix Tshisekedi a, par ailleurs, apprécié la prise en compte dans le Projet de Loi portant Code du Numérique, de toutes les adaptations idoines découlant de la Stratégie Nationale de Cybersécurité.
Cette initiative pourra renforcer significativement la confiance pour tous les utilisateurs du cyberespace congolais, assure le gouvernement.