Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) ont à travers un communiqué ce jeudi 01 décembre accusé l’armée Rwandaise de violation du cessez-le-feu, une résolution prise lors du mini-sommet de Luanda.
Dans ce document, les forces armées indiquent qu’elles ont été attaquées pendant cette période de trêve. En effet, les FARDC qualifient cette offensive déclenchée par l’armée Rwandaise « de sabotage des décisions des chefs d’Etats de la sous région ».
» Les FARDC portent à la connaissance de l’opinion tant Nationale qu’internationale que pendant qu’elles observent scrupuleusement le cessez-le-feu conformément à la décision des chefs d’États prise au mini-sommet de Luanda, les terroristes du M23 ont attaqué ce jeudi 01 décembre les positions des FARDC. Cette offensive par les forces de défense de l’armée Rwandaise démontre suffisamment les intentions belliqueuse du pouvoir de Kigali déterminé à saboter les décisions des chefs d’États de la sous région au ainsi que les initiatives de l’union africaine, des États de l’Afrique de l’Est et de la communauté internationale pour le retour de la paix et la sécurité dans la partie orientale de la RDC« , a affirmé Ekenge Sylvain, porte parole des FARDC.
Les forces armées ont également indiqué que « 50 civils congolais ont été tués pour avoir refusé de se soumettre au dictat du M23 ».
« En outre, face au refus de se soumettre à leur dictat, les forces de défense du Rwanda et leurs supplétifs du M23 procèdent aux massacres des civils innocents et sans défense dans le territoire de Rutshuru. Le dernier cas en date est celui de 50 civils congolais massacrés mardi 29 novembre à Kishishe dans le territoire de Rutshuru« , precise le communiqué.
Observant un renforcement en effectifs et en matériels en provenance de Rwanda, les FARDC se disent dans l’obligation de riposter à toutes les attaques pour protèger la population congolaise victime de la barbarie de l’armée Rwandaise oeuvrant sous le label des terroristes des du M23.