Le président de l’Association Africaine pour le Droit de l’Homme (ASADHO) a réagi au présumé détournement de fonds destiné à la réhabilitation des routes et aux différents chantiers dans la province du Kasaï Oriental.
À travers une série des tweets ce mercredi 04 janvier, le défenseur de droit de l’homme « déplore ces actes perpétrés en République Démocratique du Congo (RDC) ». Il indique que ce détournement « remet même en cause l’État de droit sur lequel le régime fonde son action ».
« Dans le projet Tshilejelu, il y avait déjà des alertes de détournement des fonds depuis le début. Pourquoi on avait pas mis l’IGF pour suivre les dépenses ? Pourquoi on se rend compte des détournements que quand le président de la République est sur place ? Qui fait le suivi pour le président ?. Le détournement des fonds publics par les collaborateurs du président Tshisekedi remet en cause même l’État de droit sur lequel le régime fonde son action. C’est très honteux« , a-t-il écrit.
Face à cette situation, Jean Claude Katende appelle à des poursuites judiciaires contre « les auteurs de ce détournement ».
« Le président de la République est-il entouré principalement des détourneurs de l’argent public ? S’en est trop. Il faut des poursuites judiciaires. Parceque le président fait toujours des mauvais choix des collaborateurs, il ne peut pas démissionner« , a-t-il réclamé.
Il sied de noter que le président de la République avait, pendant son séjour à Mbujimayi, dans la province du Kasaï Oriental, visité plusieurs chantiers achevés et en cours d’exécution dont l’Université Officielle de Mbujimayi (UOM) et le complexe scolaire kalenda Mudishi.
Félix Tshisekedi a pu constater la lenteur dans l’exécution des travaux de construction de l’UOM dont le coût est évalué à 42 millions USD.
Les travaux exécutés par de SRP construction, devrait aboutir à la construction des seize (16) auditoires qui devraient être livrés après 9 mois. Après huit (8) mois, la construction des auditoires n’est qu’à l’étape de fondation.