La Commission Nationale Électorale Indépendante (CENI) a démarré ce mercredi 22 mars le traitement des données statistiques. L’objectif est de détecter les cas de doublons, d’enfants et des photos, en vue de supprimer pour avoir un fichier électoral « consolidé et fiable ».
À ce sujet, le président de la CENI a visité le Centre National de Traitement (CNT), à la direction informatique du Secrétariat exécutif national de la CENI où cette opération de toilettage du fichier électoral se déroule.
Après cette visite de travail à l’interne, Dénis Kadima a tenu à expliciter l’utilité de cette opération. Il a indiqué que grâce à une technologie que la CENI a développé, tous les problémes indésirables seront détecter.
« Nous sommes dans cette salle où les équipes de la CENI s’occupent maintenant du doublons. Nous avions dit que les gens pouvaient s’enrôler autant de fois qu’ils veulent, mais à un certain moment ,à partir d’une technologie très avancée, nous allons détecter les enfants, les photos et autres problèmes indésirables sur base desquels nous allions faire l’adjudication« , a-t-il expliqué.
Dénis Kadima a dévoilé également que les enfants qui ont été utilisés pour gonfler le nombre d’électeurs seront élagués.
« Il y a des cas qui seront rejetés et d’autres qui seront confirmés. C’est ici l’occasion de préciser que les enfants ont été utilisés pour gonfler le nombre des électeurs dans certaines circonscriptions. Laissez-moi vous répéter que cette pratique ne passera », a-t-il déclaré.
Par ailleurs, Dénis Kadima a rassuré que seulement les personnes « légitimes » qui ont répondu aux exigences de la loi seront retenues.
Il sied de rappeler que selon le calendrier électoral publié par la CENI, le toilettage ira jusqu’au 14 mai 2023. L’opération d’enrôlement et d’identification des électeurs s’est déjà clôturée dans les aires opérationnelles une et deux.