Le Comité Laïc de Coordination (CLC) a organisé ce mercredi 18 mai un point de presse qui s’est tenu jeudi 18 mai. Au cours de ce dernier, il a exprimé son opposition à toute forme d’audit du fichier électoral tendant à provoquer la fraude électorale.
Le CLC rappelle que l’audit du fichier électoral effectué en 2018 par l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) avait permis d’élaguer six millions de faux électeurs, dont neuf cent milles mineurs.
Le Comité Laïc de Coordination demande à la Commission Nationale Électorale Indépendante (CENI) de mettre en place un cadre de concertation avec toutes les parties prenantes selon le format prévalu en 2018.
« Le CLC demande à la CENI de se soumettre à un audit international du fichier électoral au format 2018 où furent extirper 6 millions de faux électeurs dont 900 mille mineur. Le CLC demande à la CENI de mettre en place très rapidement le cadre de concertation avec toute les parties prenantes pour la désignation d’une instance internationale crédible d’audit du fichier, selon le format ayant prévalu en 2018, et de contourner la question par une désignation des ses propres experts pour s’auto certifier un fichier fortement contestable », a-t-il lancé.
Par la même occasion, le CLC appelle la classe politique de cesser avec les discours de haine, de discrimination entre congolais de divisions éthiques et de manipulations des conflits communautaires.
Par ailleurs, il annonce une campagne de sensibilisation et de réarmement moral de toutes ses structures de base, afin de préparer le peuple à prendre ses responsabilités. Ceci en prélude aux grandes manifestations qui seront organisées pour faire échec au chaos électoral qui l’on veut à nouveau imposer le peuple congolais.
Pour mémoire, la CENI avait lundi 15 mai, publié la liste des nationaux et internationaux sélectionnés pour auditer le fichier électoral. Cette équipe est composée de 5 experts dont trois congolais.