Le prix Nobel de la paix 2018 n’est pas resté indifférent face à la répression violente de la marche de l’opposition organisée ce samedi 20 mai 2023 à Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo (RDC).
Dans une série des tweets, Denis Mukwege s’est dit choqué par les agissements de la Police Nationale Congolaise.
« Choqué par les violences policières, y compris sur des enfants sans défense, et le climat de répression à la marche de l’opposition ce 20 mai à Kinshasa. Un État qui dénie à ses citoyens ses libertés fondamentales à la veille des élections générales risque une dérive dictatoriale« , a-t-il écrit.
Choqué par les violences policières, y compris sur des enfants sans défense, et le climat de répression à la marche de l’opposition ce 20 mai à Kinshasa. Un État qui dénie à ses citoyens ses libertés fondamentales à la veille d’élections générales risque une dérive dictatoriale. pic.twitter.com/JSJ4m2vdGs
— Denis Mukwege (@DenisMukwege) May 20, 2023
Le prix Nobel de la paix appelle à ce sujet à des poursuites et sanctions contre les agents de la PNC.
Nous appelons à des poursuites & sanctions contre les agents PNC qui ont commis des exactions et exhortons les autorités à garantir les libertés fondamentales des citoyens à se réunir, à s’exprimer et à manifester pacifiquement, qui sont cruciales dans une société démocratique.
— Denis Mukwege (@DenisMukwege) May 20, 2023
« Nous appelons à des poursuites et sanctions contre les agents PNC qui ont commis des exactions et exhortons les autorités à garantir les libertés fondamentales des citoyens à se réunir, à s’exprimer et à manifester pacifiquement, qui sont cruciales dans une société démocratique« , a-t-il conclu.
La Police Nationale Congolaise (PNC) a réprimé la marche de l’opposition qui a eu lieu ce samedi 20 mai pour « violation flagrante des orientations données ».
Il sied de rappeler que les opposants Martin Fayulu, Moïse Katumbi, Delly Sesanga et Augustin Matata devraient marcher ce samedi pour dire non à l’insécurité, la misère, la vie chère et exiger le consensus à la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI).