L’opposant Martin Fayulu a, dans un tweet ce mardi 23 Mars, fait part de son indignation, après le refus des autorités de la province de Kongo Central de laisser Moïse Katumbi de faire son entrée dans la ville de Matadi.
Pour le président du parti politique Engagement pour la Citoyenneté et le Développement (ECIDé) cette décision viole l’article 30 de constitution. Fayulu Madidi juge « inacceptable cette énième derrière dictatoriale ».
« Monsieur Félix Tshisekedi et ses affidés viennent de dépasser les bornes. Comment refuser à Moise_Katumbi, de se rendre au Kongo Central, dès lors que la Constitution dispose dans son article 30: «Toute personne qui se trouve sur le territoire national a le droit d’y circuler, d’y fixer sa résidence, de le quitter et d’y revenir, dans les conditions fixées par la loi», Cette énième dérive dictatoriale est inacceptable », a-t-il écrit.
Voulant se rendre dans la province du Kongo Central ce mardi 23 mai, l’opposant Moïse Katumbi s’est retrouvé bloquer à l’entrée de la ville de Matadi. Des éléments de la Police Nationale Congolaise (PNC) ont érigé des barrières sur cette axe principal, à hauteur de Mitendi.
Vêtu de blanc, le président de Ensemble pour la République, accompagné par son conseiller spécial, Salomon Kalonda et d’autres collaborateurs, fait face à un dispositif sécuritaire voulu par le gouverneur, Guy Bandu. L’autorité provinciale avait, précédemment, demandé à Moïse Katumbi de reporter son voyage à une date ultérieure, compte tenu de la « situation sécuritaire dans cette partie du pays ».