Le président de la République qui séjourne à Luanda, capitale de la République d’Angola, a pris part ce mardi 27 juin à Luanda au sommet quadripartite sur la situation sécuritaire dans l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC).
Cette rencontre réunie les représentants de la Communauté de Développement de l’Afrique Australe (SADC), de la Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs (CIRGL), la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC) et de la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC).
C’est le 5ème sommet des Chefs d’État africains consacré à la crise sécuritaire dans la partie orientale de la RDC depuis 2021, année de l’agression du pays par le Rwanda sous couvert des rebelles du Mouvement du 23 Mars.
Dans son mot d’ouverture, le président Angolais a rappelé la nécessité de mettre en œuvre les décisions prises lors des différents sommets afin de garantir la crédibilité et la confiance du processus.
« La République d’Angola, en tant que médiateur, s’est engagée à déployer un contingent des Forces armées angolaises, pour garantir la sécurité des éléments du M23 dans les centres de cantonnement.
Il est nécessaire de mettre en œuvre les décisions prises lors des différents sommets afin de garantir la crédibilité et la confiance du processus. Dans cet objectif, le Sommet de Luanda du 3 juin a donné mandat aux Ministres des Affaires étrangères de l’Angola, de la RDC, du Rwanda et du Burundi de se réunir périodiquement pour procéder à une évaluation conjointe des progrès réalisés dans la mise en œuvre des engagements découlant de la feuille de route de Luanda et de le Plan d’action conjoint pour la pacification de la région orientale de la RDC« , a dit João Lourenço.
Organisée à l’initiative de Moussa Faki, président de la Commission de l’UA, cette quadripartite sera le cadre pour les organisations y conviées d’harmoniser leurs vues et de coordonner les opérations militaires à mener l’Est de la RDC où la paix est, depuis plus de deux décennies, une denrée extrêmement rare à cause de l’activisme des groupes armés.