L’arrêt rendu par la Cour constitutionnelle dans les contentieux des élections législatives nationales continue à provoquer l’indignation de la population du territoire de Katanda, dans la province du Kasaï oriental. Ce vendredi 15 Mars 2024, des manifestants partis de Katanda jusqu’à Mbujimayi, ont exprimé leur mécontentement après à l’invalidation de Olivier Nsendula, député national élu dudit territoire.
Ces manifestants affirment que Samy Badibanga, député national proclamé par la haute cour en remplacement de Nsendula Kazadi « n’a pas été voté à Katanda ». Ils ajoutent que son regroupement « les progressistes » n’avait non plus atteint le seuil.
« Nous, population du territoire de Katanda venons exprimer notre mécontentement suite à l’arrêt de la cour constitutionnelle portant invalidation du meilleur élu et digne fils du territoire de Katanda, nous avons cité l’honorable Nsendula Kazadi Olivier. Il convient de signaler que le candidat monsieur Samy Badibanga faussement validé par votre cour : N’avait jamais été élu dans le territoire de Katanda,
son regroupement les progressistes n’avait pas atteint le seuil aux élections du 20 Décembre 2023. Le nom de ce Monsieur ne figure même pas sur la liste des 18 premiers candidats ayant raflé beaucoup de voix« , lit-on dans ce document qui a été déposé au gouvernorat de province.
Eu égard à cette situation, la population du territoire de Katanda demande au président de la République de : S’impliquer dans le dossier des arrêts « émaillés de corruption tendant à ternir l’image de la démocratie et de l’État de droit prôné par notre feu Pére Étienne Tshisekedi Wa Mulumba d’heureuse mémoire ».
Par la même occasion, les électeurs de Olivier Nsendula demande u juge président de la Cour Constitutionnelle de : Revenir sur son arrêt, réparer l’erreur matérielle commise et rétablir l’honorable Olivier Nsendula Kazadi dans son droit régalien dont le regroupement politique AA/C avait atteint le seuil.
Il sied de noter que sur la liste des 18 candidats ayant obtenus au minimum 400 voix, l’ancien premier ministre Samy Badibanga n’y figure pas. Rappelons que la cour constitutionnelle a rendu ses arrêts le 12 Mars dernier.