Intervenant ce lundi 28 octobre à la radio Okapi, le secrétaire général de la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO), , a réagi au projet de révision de la Constitution initié par le pouvoir en place.
Donatien Nshole a fait savoir que cette démarche est à décourager vu la situation actuelle de la République Démocratique du Congo.
« Ma réaction est celle des évêques qui se sont déjà prononcé à ce sujet. C’est une position politique mais du côté de l’église et du côté de la société civile dont nous faisons parti. Nous pensons que c’est quelque chose à décourager dans le contexte actuel quelque soit la pertinence de l’un ou l’autre point lever pour justifier cette démarche qui est dangereuse sur plusieurs plans. Sur le plan social, sécuritaire et même sur le plan politique », a t-il dit.
Poursuivant, il a fait savoir que la Constitution ne devrait pas faire l’objet de la révision pour les mêmes raisons que le pouvoir en place avait évoqué pour empêcher au président honoraire de la revoir.
« Le débat n’a pas commencé aujourd’hui, il a commencé il y a plus au moins 10 ans. Pour les mêmes raisons que ceux qui sont au pouvoir actuellement ont refusé que le président honoraire touche à la constitution, la situation comme telle n’a pas évolué. En ce temps là déjà, l’actuel président de la République et les siens disaient que le problème n’est pas la Constitution mais c’est le social des congolais. Et aujourd’hui nous constatons que malgré les efforts fournis par le gouvernement, la situation sociale reste très, très préoccupante. On est dans un environnement où il y a des grèves et on ne voit pas des solutions dans un avenir proche« , a-t-il conclu.
Il sied de noter que Félix Tshisekedi a fait part récemment de son projet de revoir la constitution de la République Démocratique du Congo. Selon le chef de l’État, l’actuelle loi fondamentale a été rédigée à l’étranger.