Le partis politiques Engagement pour la Citoyenneté et le Développement (ECIDé), le Front Commun pour le Congo (FCC), Leadership et Gouvernance pour le Développement (LGD) et Ensemble pour la République, se sont réunis ce mercredi 20 novembre, pour dire non à la révision de la Constitution de la République Démocratique du Congo (RDC), envisagée par Félix Tshisekedi.
Dans leur déclaration, ce bloc de l’opposition appelle la population à empêcher ce qu’il qualifie de « coup d’État Constitutionnel ».
« Peuple congolais, l’heure est grave, réveillons-nous défendons nos droits et notre souveraineté. Empêchons monsieur Félix Tshisekedi de réaliser son coup d’Etat constitutionnel. À l’unisson, disons haut et fort, pas de changement de Constitution, pas de troisième mandat pas à monsieur Tshisekedi ou qui que ce soit, pas de présidence à vie en RDC. Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo doit impérativement respecter son serment qu’il a prêté solennellement devant Dieu et la nation« , a dit l’opposition.
Par ailleurs, l’opposition Congolaise estime la Constitution n’empêche aucunement le Chef de l’État à améliorer les conditions sociales du peuple et la situation sécuritaire dans l’Est du pays.
« Aucune disposition de la Constitution n’empêche monsieur Tshisekedi Tshilombo d’améliorer les conditions sociales du peuple congolais, notamment en garantissant une rémunération décente pour nos militaires, policiers, enseignants, médecins et autres fonctionnaires de l’Etat, en donnant à la population l’accès à l’eau potable, à l’électricité et à des soins de santé de qualité en stabilisant le taux de change, en construisant et en réhabilitant les routes, en régulant la circulation routière pour contenir les embouteillages, en récupérant Bunagana et la centaine d’autres localités occupées par le M23, en mettant fin à la guerre à l’Est ainsi qu’à l’insécurité généralisée dans le pays« , ont-ils laissé entendre.
Il sied de rappeler que lors de son séjour dans la province du Haut-Katanga, le président Tshisekedi avait réaffirmé sa détermination à mettre en place dès le début de l’année prochaine, une commission chargée de réfléchir sur une nouvelle Constitution ou la révision de l’actuelle.