En séjour à Mbujimayi, une délégation du ministère de l’Enseignement Supérieur et Universitaire (ESU), a eu une rencontre ce vendredi 06 décembre avec les membres de la Conférence Provinciale des Chefs d’Établissements du Kasaï oriental (COPCET/K.or), avec à leur tête le président Abbé Recteur Apollinaire Cibaka Cikongo. La séance de travail de ce jour a eu pour cadre les installations de l’Institut Supérieur Pédagogique (ISP). L’évaluation à mi-parcours du système LMD (Licence, Master, Doctorat), dans les établissements publics et privés était au coeur des échanges.
Selon le Chef de la délégation du ministère de l’ESU, l’objectif de la mission est de se rendre compte de l’impact du système dans les établissements. Contrairement à certaines rumeurs, Toussaint Nzaji a rassuré que le système LMD « ne sera pas supprimé ».
« Nous avons échangé avec les chefs d’établissements. Ces derniers nous ont affirmé qu’il y a quelques amélioration malgré les difficultés constatées dans la mise en application du système. Faut reconnaître qu’avec ce système, il y a un ajout parce que l’étudiant a désormais le temps de faire ses travaux pratiques. Le système LMD ne sera pas supprimé. Il faut savoir que c’est un bon système qui a apporté un plus dans l’Enseignement Supérieur et Universitaire. En Europe par exemple, ce système existe depuis l’an 2000 et aux États-Unis ils sont à 50 ans depuis sa mise en place. Je suis sûr qu’il y aura des améliorations au fur et à mesure« , a fait savoir le chargé d’études au ministère de l’ESU.
De son côté, Abbé Apollinaire Cibaka Cikongo, président de la COP ET/K.or, qui estime que le système LMD est bon, note que les conditions humaines et matérielles ne sont pas encore réunies pour sa mise en application totale.
« (…) Nous avons, au cours de cette séance, passé en revue le système Licence-Master-Doctorat, d’où l’on vient, où nous sommes et où nous allons. Le système est bon mais sa mise en application n’est pas encore complète parce qu‘il y a plusieurs conditions qui ne sont pas réunies. Il y a notamment les conditions humaines, c’est-à-dire il faut qu’on forme davantage les professeurs et les enseignants. Il y a des conditions matérielles qui demande que les institutions ou les établissements aient un minimum d’infrastructures en terme de salles d’apprentissage, bibliothèque et laboratoire. Celà fait que ce système qui est très bon n’est pas encore totalement installé« , a-t-il indiqué.
Par ailleurs , au cours de sa mission, la délégation de l’ESU va également se rendre compte de la gestion des établissements publics de l’ESU au Kasaï oriental.
Il sied de noter que des rencontres avec les professeurs, le Personnel administratif, technique et ouvrier, ainsi qu’avec les représentants des étudiants sont également prévues.