Le Sénat a adopté, le week-end dernier, le projet de loi de finances rectificative pour l’exercice 2025. C’était au cours d’une plénière présidée par Jean-Michel Sama Lukonde, président de la Chambre haute du Parlement. Le budget révisé s’élève désormais à 50.791.794.155.622 FC, une légère diminution de 1,7 % par rapport à la loi de finances initiale de 51.553.541.670.141 FC.
Cette révision à la baisse est principalement attribuée à plusieurs facteurs, notamment l’impact de la guerre d’agression menée par le Rwanda dans l’Est de la RDC. La diminution, bien que relativement faible, est également due à la réduction du train de vie des institutions et à la réallocation des dépenses au sein de divers postes budgétaires.
« Cette réallocation vise à garantir l’équité dans l’application des mesures de réduction du train de vie et à corriger les déséquilibres identifiés dans le texte initial provenant de l’Assemblée nationale », rapporte la cellule de communication du sénat.
Ce projet de loi avait été confié à la Commission économique, financière et de la bonne gouvernance du Sénat lors de la séance plénière du 7 juin 2025, pour un examen approfondi. La Commission a basé ses travaux sur le texte adopté par l’Assemblée nationale, ainsi que sur la documentation et les informations fournies par les membres du gouvernement et les responsables des régies financières.
Le budget rectificatif, qualifié de « budget de combat » par le gouvernement, englobe le budget général, les budgets annexes et les comptes spéciaux. Il est présenté en équilibre entre recettes et dépenses.
La diminution totale en recettes et dépenses est de 861.747.714.519 FC, soit 1,7% par rapport au budget initial. Ce budget met l’accent sur des priorités clés pour le développement du pays, notamment :
- La gratuité de l’enseignement.
- La couverture santé universelle.
- La poursuite du Programme de Développement Local des 145 T
- La diversification de l’économie.
- La préservation du pouvoir d’achat des citoyens.
Le président du Sénat a invité les élus ayant formulé des recommandations pertinentes à les soumettre à la commission mixte pour que leurs propositions soient intégrées au texte final.
Il sied de noter qu’après le travail de cette commission mixte paritaire (Assemblée nationale – Sénat), le texte du projet de loi sera transmis au Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi, pour sa promulgation.