Du haut de la tribune des Nations Unies mardi 23 septembre à New York, aux États-Unis à l’occasion de la 80e session de l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations-Unies (ONU), le président de la République Démocratique du Congo (RDC), a insisté sur le retour définitif de la paix dans la partie Est du pays. Face aux multiples crimes de guerre commis en RDC depuis trente (30) ans, Félix Tshisekedi a réclamé justice, vérité et dignité.

Le chef de l’État a ajouté que l’objectif de la démarche congolaise depuis plusieurs années est d’obtenir une paix durable.

« Ce n’est pas seulement un conflit, c’est un génocide silencieux qui frappe le peuple congolais depuis trente ans. Ces crimes ne sont pas isolés, ils s’inscrivent dans une continuité macabre (…) Si le monde hésite encore à nommer notre douleur, nous n’attendrons pas. Nous en sommes les premiers témoins, nous en serons les premiers artisans de justice. Mais nous avons besoin de votre solidarité, de votre soutien et du respect plein et entier du droit international. Le Congo ne sollicite ni charité ni commisération. Il exige justice, vérité et dignité. (…) Notre objectif demeure inchangé, obtenir une paix juste, durable et vérifiable, non une accalmie factice et éphémère qui depuis 30 ans, a trop souvent déçu l’espérance de notre peuple », a-t-il dit.

Au sujet de l’accord de Washington et la résolution 2773, Tshisekedi Tshilombo a demandé l’application stricte de cet accord pour arrêter « le sang qui continue de couler ».

« Le retrait des troupes Rwandaises, la fin de leur appui au M23 et le retour de l’autorité de l’état congolais sur toutes les zones occupées constituent des conditions non négociables pour une paix véritable. Je demande aux Nations Unies de veiller à la stricte application de cet accord, désormais indissociable de la mise en œuvre de la résolution susmentionnée.(…)Tant que ces décisions ne seront pas exécutées, le sang des innocents continuera de couler », a-t-il martelé.

Il sied de noter que Félix Tshisekedi a également abordé la question de la jeunesse. Il a indiqué que son Gouvernement a adopté une politique nationale de la jeunesse. Celle-ci consacre l’engagement de l’État à faire de la participation pleine et entière des jeunes à la vie de la Nation une priorité transversale, assortie d’objectifs clairs et mesurables.

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