Actuellement deuxième vice-président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso a fait part, ce jeudi 23 octobre, de son intention de briguer la présidence de l’institution, poste resté vacant après le départ de Vital Kamerhe.
En sollicitant la confiance de ses collègues députés, Mboso N’kodia Puanga a souligné que la présidence de la Chambre basse du Parlement exige un dirigeant « digne et intègre ». Il a exprimé sa volonté de mettre son expérience au service de l’Assemblée nationale.
« Je suis convaincu que cette chambre basse de notre pays nécessite une personne digne, intègre et serviable pour la diriger. C’est pourquoi je me porte candidat à ce poste, avec l’objectif de servir mon pays. Je suis prêt à mettre mon expérience et mes compétences au service de l’Assemblée nationale, pour œuvrer au développement de notre pays (…) Je ne prends la place de personne, et je ne souhaite pas non plus qu’à cause de moi quelqu’un soit révoqué. Chacun a droit au travail, dans la mesure où il assume les responsabilités qui lui sont confiées. Je suis parmi les candidats et je demande à mes collègues de me faire confiance et de m’accorder leurs voix », a-t-il déclaré.
Par ailleurs, le ministre de l’Industrie, Aimé Boji Sangara, a officiellement démissionné de ses fonctions, lundi 20 octobre, au sein du gouvernement Suminwa. Il a réintégré l’Assemblée nationale afin de se présenter également comme candidat à la succession de Vital Kamerhe.
Pour rappel, Vital Kamerhe avait quitté la présidence de l’Assemblée nationale après avoir été visé par une pétition l’accusant d’une gestion jugée opaque des fonds parlementaires et d’un blocage du contrôle parlementaire. Ils lui reprochaient également un manque d’alignement avec les priorités du pouvoir en place.

