Le gouvernement provincial du Sud-Kivu, dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), annonce que la ville d’Uvira demeure calme après les événements des 9 et 10 décembre, grâce à la « présence visible et dissuasive » des forces de défense et de sécurité.
Dans un communiqué officiel signé par le gouverneur Jean-Jacques Purusi, les autorités provinciales dressent un lourd bilan de 413 morts. Des attaques à la bombe et à la grenade ont notamment eu lieu à Katogota, Luvungi et Bwegera.
« Le Gouvernement provincial du Sud-Kivu informe qu’à la suite des événements du 9 décembre 2025, la ville d’Uvira est demeurée calme durant la nuit et jusqu’en milieu de matinée du 10 décembre, en raison de la présence visible et dissuasive des forces de défense et de sécurité sur les principales artères. À la suite de la visite effectuée le 7 décembre 2025 par Son Excellence Monsieur le Gouverneur de Province, le Professeur Jean-Jacques Purusi Sadiki, dans les centres de santé et hôpitaux d’Uvira, un bilan particulièrement lourd a été officiellement constaté : plus de 413 civils tués par balles, grenades et bombes à Kamanyola, Katogota, Luvungi, Bwegera, Luberezi, Mutarule, Lemera, Sange, Kiliba et Uvira, parmi lesquels de nombreuses femmes, enfants et jeunes », peut-on lire dans le communiqué.
Par ailleurs, le gouvernement provincial alerte sur le risque d’un nouveau carnage et appelle à une mobilisation afin de protéger les populations civiles et de restaurer durablement la sécurité dans l’est de la RDC.
Il sied de noter que, depuis ce mercredi, les rebelles de l’AFC/M23 revendiquent le contrôle de la ville d’Uvira, au Sud-Kivu.


