L’évêque du diocèse de Mbujimayi hausse le ton : » Mes déclarations sont exclusivement pastorales et n’ont rien avoir avec la situation politique au pays » Évêque diocésain.

Depuis près de trois mois, les paroisses catholiques du diocèse de Mbujimayi sont victimes de cas de vandalisme. Des personnes non identifiées s’introduisent dans le lieux saints et profanent les objets dits sacrés du tabernacle.

L’évêque du diocèse de Mbujimayi qui s’est dit touché par ces actes la semaine dernière est monté au créneau pour condamner la récupération politicienne de ses propos contre le pilleurs. Monseigneur Bernard Emmanuel Kasanda s’est exprimé lundi 02 Août à l’issu de la réunion du conseil provincial de sécurité élargi présidée par la gouverneure ad intérim.


« C’est un problème qui est déjà connu partout parce qu’il a déjà été diffusé dans les médias. Nous voulions demander à nos fidèles d’être vigilants, d’être éveillés. Et aussi demander aux autorités administratives, policières, militaires et judiciaires de nous aider à mettre la main contre les auteurs de ces actes de pillage de lieux saints. Et nous aider à retrouver les biens emportés. Devant le conseil provincial de sécurité je voulais expliciter le côté qui semble être une récupération politicienne au niveau national. Le problème est local, ça se passe au diocèse de Mbujimayi; dans les deux provinces Kasaï oriental et Lomami. Ces actes ont commencé depuis le 02 Mai. C’était une déclaration pastorale dans laquelle nous demandions à nos fidèles d’entrer en prière, en jeûne et dire à celui-la de ne pas jouer avec l’eau tranquille ».

De son côté, le président de la commission justice et Paix du diocèse de Mbujimayi craint pour les conséquences néfastes qui pourraient arriver aux meneurs de vandalisme. Abbé Pierre Kabamba se refaire à la bible pour mettre en garde ceux qui ont commis le sacrilège dans lieux saints.
Abbé Pierre Kabamba:

« En 2018 déjà on ne parlait pas de cette CENI, on a volé la statue de la vierge marie, où ça ? A la grotte au sanctuaire mariale à Bena Kalongo. On a retrouvé cette statue chez un féticheur à Kabwe. Comprenez qu’il n’y a pas moyen de relier ça avec les événements politiques. Quand on parle de sacrilège, on parle de profanation, nous avons là ce que nous pouvons appeler les abominations; sont des actes tels que quand vous les avaient posés, vous avez provoqué la colère de Dieu. Ces objets sont saints, sont sacrés. Ça veut dire réservé à Dieu. Quand vous commencer à les utiliser à un autre service vous allez subir le sort qu’avaient subit les vendeurs du temple, ils avaient été fouettés par Jésus. Sur le plan spirituel c’est très grave, on aura pratiquement dans les familles de ceux qui ont commis ces actes des fléaux… »

Le dernier cas de pillage s’est produit dans la nuit de lundi 02 à Mardi 03 Août dans la paroisse Saint Philippe au quartier Kasavubu dans la commune de Dibindi a renseigné Patrice Kazadi directeur d’un centre catholique de rattrapage pour adultes qui a également été vandalisé et pillé dans la même nuit.

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