Le président de la République en séjour au Kasaï Oriental a visité ce lundi 27 Décembre la société chinoise Anhui-Congo Sarl d’Investissement Minier (SACIM), implantée dans la cité de Boya, territoire de Miabi situé à 40 KM au Sud-Est de la ville de Mbujimayi.

Félix Tshisekedi a été accueilli par une foule nombreuse constituée des hommes, des femmes et desenfants tous des natifs du coin. Cette visite a été une occasion pour le président congolais de faire « le travail d’arbitre » entre les parties qui nourrissent les différends, nés de l’exploitation du massif de Kimberley en opposition des règles contractuelles.

La société minière de Bakwanga MIBA, la SACIM étant valablement représentées et le Gouvernement, lui représenté par les ministres de la justice et de mines ont eu un tête-à-tête avec le chef de l’État .Cet échange a tourné autour des responsabilités de chaque partie (MIBA, SACIM, Gouvernement) et la révision du contrat d’exploitation minière afin de protéger les intérêts respectifs de chaque partie.

Des mesures importantes ont été prises à l’issue de cet échange, notamment la mise en place d’une commission paritaire composée des Ministres nationaux des Mines, du portefeuille, de l’énergie, de la justice et de la Présidence à travers le Conseil Principal du Chef de l’Etat au collège des mines et énergie, la MIBA et la SACIM, la révision du salaire des travailleurs et l’amélioration de leurs conditions de travail. Et un délai sera fixé pour finir le toilettage du contrat social de la SACIM.Outre ce tête-à-tête, le président Félix Tshisekedi s’est entretenu avec l’équipe dirigeante de la SACIM, notamment le coordonnateur et le directeur des ressources humaines à qui il a demandé d’humaniser les conditions de travail.

Le Président de la République est dans le Grand Kasaï depuis le vendredi 24 Décembre dernier. Ce périple amènera Félix Tshisekedi dans les provinces de Kasaï, Lomami, Sankuru ainsi que Kasaï Central. C’est pour la première fois qu’il revient dans le centre de la République depuis son élection à la tête du pays.

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