Les femmes ménagères de la ville de Kananga province du Kasaï Central disent regretter le silence des autorités provinciales face à la hausse de prix des produits de première nécessité. Elles l’ont précisé ce samedi 09 juillet dans une déclaration.
Si la farine de maïs stagne à deux-mille cinq cent (2500 CDF) Francs Congolais, le savon qui se négociait à trois cent (300 CDF) Francs Congolais, se vendent actuellement à mille (1000 CDF) Francs Congolais. L’huile de palme qui se vendait à quatre cent (400 CDF), se negocie à huit cent (800 CDF) Francs Congolais, un sac de braise se vend à vingt mille (20.000 CDF) Francs Congolais, une majoration de six mille (6.000 CDF) Francs Congolais.
Face à cette situation, des femmes mécontente déplorent le silence des autorités provinciales. Elles affirment « que cette crise révèle des limites dans la gestion« .
« Le gouvernement doit signifier à chaque moment qu’il y a modification des prix des produits de premières nécessités et déterminer les causes. Le silence observé dans les camps de ceux qui gèrent la province sur la situation de la crise alimentaire montre la limite dans leur gestion. » ont-elles dit.
Par ailleurs, elles appellent les dirigeants de la province au « sens de responsabilité« .