Clôture ce vendredi 21 de l’atelier de renforcement des capacités de leaders traditionnels et communautaires sur leur engagement dans la réduction de risques des Violences Basées sur le Genre (VBG) et d’Exploitation et Abus Sexuels (EAS). La journée était consacrée au plaidoyer intégré pour la réunification des familles séparées, la consolidation de l’unité familiale et dignité de la femme mariée survivante de violence sexuelle.

Devant ses pairs, le Chef coutumier de Bakwanga Bakwa Nyanguila (Mbujimayi) a plaidé en faveur des femmes victimes des viols et de rejets de la part de leurs familles. Pour lui, le viol étant un acte non consentis, la victime ne doit pas être stigmatisée dans lz société.

Donat Makolo Kashala Bonzola a appelé les leaders communautaires a mettre de l’eau dans leur vin en signant l’acte d’engagement. Cela va permettre aux femmes victimes des violences pendant la période de Kamuena Nsapu de regagner leur foyer.

Dans son mot de clôture, la commissaire générale en charge du genre, familles et enfants a appelé les leaders communautaires à capitaliser la manière reçu. Sylvie Mbuyi les a appelé à devenir des sensibilisateurs de leurs communautés sur la problématique des
Violences Basées sur le Genre.

« Nous demeurant optimiste pour les renforcement des capacités au bénéfice de nos leaders traditionnels et différents cadres des divisions et du ministère provincial du genre, familles et enfants. Nous espérons que ce plus apporté par l’ONG Femmes Mains dans la Main a dû changer la perception des choses pour les participants en ce qui concerne les Violences Basées sur le Genre. Ces assises restent non seulement une marque de reconnaissance à l’égard de nos chefs traditionnels qui vivent quotidiennement avec les victimes des VBG et s’adonnent pour le bien-être des populations sous leur gestion au sein des communautés locales dont ils sont gardiens des us et coutumes. Nous osons croire que la manière reçu durant ce deux jours fera de vous des sensibilisateurs de nos communautés en ce qui concerne les cas des VBG« , a-t-elle lancé.

La ministre de tutelle espère que les femmes victimes des viols seront « traitées avec empathie, étant donné que le viol n’implique pas le consentement »

« Ayant compris au terme de vos différentes discussions que tout cas de viol n’implique pas le consentement de la victime, une dimension non prévue par nos lois coutumières, votre détermination nous rassure que vous chercherez à faire de façon que cette catégorie des victimes soit traitée avec empathie et ses droits en tant que personne humaine soient respectés avec votre implication au de nos communautés locales », a-t-elle conclu.

Par ailleurs, après consultation, les leaders communautaires ont accepté de signer l’acte d’engagement qui permettra la réinsertion sociale de ces femmes.

Cette journée de clôture a été marquée par deux témoignages « poignants » des femmes victimes des viols et Violences Basées sur le Genre.

Il sied de signaler que la cérémonie de signature de l’acte d’engagement aura lieu ce lundi 24 octobre à l’hôtel Gloria.

Cet atelier est organisé par le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (UNHCR) en collaboration avec le ministère provincial du genre familles et enfants et ses partenaires Femmes Mains dans la Mains pour le Développement du Kasaï (FMMDK) AVSI et ADSSE.

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