Justicia ASBL a, à travers un communiqué ce mercredi 11 janvier, réagi aux attaques verbales contre les candidats présidents de la République aux élections 2023.

Ciblant le ministre congolais des hydrocarbures, cette organisation de promotion et de protection des droits de l’homme se dit préoccupé par les messages « d’incitation à la haine tribale et raciale ».

« Justicia ASBL, une organisation de promotion et de protection des droits de l’homme et du droit humanitaire et de développement basée en République Démocratique du Congo, exprime ses inquiétudes au sujet de la recrudescence des messages d’incitation à la haine tribale et raciale contre des candidats présidents de la République qui seraient nés d’un parent à la peau blanche« , s’est-elle exprimé.

Cette organisation non gouvernementale regrette également que les autorités encouragent ces attaques en se servant des slogans comme : « de père et mère« .

« Justicia ASBL note avec regret qu’en ce période électorale des messages de haine tribale et raciste soient devenus monaie courante alors que la justice avait dû se saisir de leurs auteurs afin d’être poursuivi et puni de manière exemplaire. Nous regrettons également que les autorités politiques et administratives encouragent ces attaques en se servant des slogans xénophobes comme né « de père et mère » qui voudrait dire exclure des compétitions électorales, tout congolais dont l’un des parents est de nationalité étrangère« , a-t-elle déploré.

Indiquant que ces pratiques racistes compromettent très dangereusement l’unité nationale, l’ASBL invite la justice à poursuivre les auteurs dont Didier Budimbu.

« Ces messages et pratiques racistes compromettent très dangereusement l’unité ainsi que la cohésion nationale et sont de nature à déboucher sur des atteintes physiques et des violations graves de cette catégorie des citoyens congolais. Justicia ASBL tout en invitant les instances judiciaires congolaises à faire poursuivre les auteurs de ces messages de ségrégationnistes , comme le ministre Didier Budimbu« , a-t-il conclu.

Il sied de rappeler que Didier Budimbu avait, pendant son séjour à Lubumbashi, qualifié de « chauve-souris« , tout candidat d’un parent à la « peau blanche« .

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