Le dispositif sécuritaire autour du siège de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) continue d’empêcher les opposants au régime de Félix Tshisekedi de manifester ce jeudi 25 mai devant la centrale électorale. Le groupe de quatre (4) proteste contre « le processus électoral chaotique en cours ».

Devant la presse, le président du parti Leadership et Gouvernance pour le Développement (LGD) affirme que c’est normal de manifester lorsque le processus ne remplit pas ses conditions.

« Nous sommes là pour manifester contre un processus électoral chaotique. Nous l’avons dit, les élections ne sont pas un théâtre ou un folklore. C’est un processus inclusif, transparent, équitable et juste. Lorsque que ce processus ne remplit pas ces conditions, il est tout à fait normal que nous puissions manifester au nom de la population. Nous sommes venus faire un sit-in », a dit Augustin Matata Ponyo.

Pour l’ancien premier ministre, le pouvoir en place qui ne veut laisser l’opposition manifestée, « se reproche de quelque chose ».

« Si aujourd’hui, le pouvoir à travers la police instrumentalisée à outrance, n’est pas à mesure de nous laisser faire un sit-in, ce qu’il se reproche de quelque chose. Si la Commission Électorale Nationale Indépendante ne veut pas qu’on viennent manifester, ce qu’elle se reproche de quelque chose Et nous, nous n’allons pas accepté que les élections soient un théâtre« , a-t-il déclaré.

Il sied rappeler que le vice gouverneur de la province de Kinshasa, avait, dans un document, instruit aux opposants Martin Fayulu, Delly Sesanga, Moïse Katumbi, Matata Ponyo de constituer une délégation ne dépassant pas 10 personnes pour déposer leurs désidératas et observations.

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