L’Inspection Générale de Finance (IGF), dit n’avoir jamais valider un paiement par le Fonds de Promotion de l’Industrie (FPI), de vingt-sept millions de dollars américains (27.000.000), en faveur de la société égyptienne SAMCRETE pour la construction de la route nationale Nº1, sur son tronçon Kananga-Mbujimayi.

Dans un communiqué de presse lundi 23 octobre, l’IGF indique que depuis le mois d’avril 2022, cette Société avait déjà bénéficié d’un paiement de vingt-sept millions deux cent cinquante-sept mille sept cent vingt-sept dollars américains (27.257.727,00 USD) pour lesdits travaux.

Malheureusement, l’Inspection Générale des Finances constate, avec regret, que les travaux effectués par cette SAMCRETE, « n’indique qu’une réalisation à hauteur de trois millions cent neuf mille virgule trente de dollars américains (3.109.000,30 USD), soit un taux d’exécution physique de 11,41% ».

À ce propos, l’IGF affirme que la Société Égyptienne doit encore justifier le montant de vingt-quatre millions cent quarante-huit mille dix-huit virgule septante dollars américains (24.148.018,70 USD), en à sa disposition.

Par ailleurs, l’organe dirigé par Jules Alingete estime qu’à ce stade, il n’y a pas opportunité d’un paiement
supplémentaire à effectuer à la société SAMCRETE.

Pour mémoire, le Fonds du Promotion de l’industrie (FPI) avait signé un contrat avec la société égyptienne SAMCRETE le 21 février 2021 pour l’exécution des travaux de construction sur la route Mbujimayi-Kananga.

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