L’opposant Congolais et président du parti politique Ensemble pour la République juge inhumain l’interdiction lui imposer pour voir son conseiller Salomon Kalonda à l’hôpital où il est interné.
Dans un message publié ce lundi 11 décembre sur X, Moïse Katumbi dénonce ce qu’il qualifie « d’acharnement ».
»Ça fait maintenant deux fois qu’on me refuse de voir mon conseiller politique à l’hôpital ici à Kinshasa. Il y a de cela deux mois et demi j’avais demandé l’autorisation de le voir et je ne l’avais pas obtenu. C’est quelqu’un qui est entre la vie et la mort c’est vraiment inhumain. C’est de l’acharnement et je me pose la question si Félix Tshisekedi était un vrai opposant, s’il a fait réellement de l’opposition parce que même à l’époque lui aussi avait besoin de voir les prisonniers de l’UDPS et d’autres prisonniers politiques. On est entrain de tuer Salomon à petit feu parcequ’il est entre la vie et la mort il y a eu un rapport médical avec médecins, le président de la République a obligé d’ajouter encore 18 médecin malgré le rapport de 20 médecins », a t-il dit.
Poursuivant, Moïse Katumbi Chapwe ajoute que Félix Tshisekedi sera tenue pour responsable si quelque arrive à Salomon Kalonda.
»Salomon est toujours bloqué et il n’y a personne qui peut le voir, moi je suis comme son grand frère je suis son président du parti politique et c’est mon conseiller politique et aujourd’hui j’étais là encore pour la deuxième fois me refuse. S’il arrivait quelque chose à Salomon que le président Tshisekedi ne puisse pas venir nous dire qu’il n’était pas au courant parcequ’il est spécialiste en ça. C’est vraiment de l’arbitraire, c’est injuste » a t-il fait savoir.
Il sied de rappeler que Salomon Kalonda a été arrêté au mois de mai dernier pour détention illégale d’arme et collaboration avec les rebelles du Mouvement du 23 Mars. Suite à la dégradation de sa santé, ses avocats avaient demandé à la Cour militaire de le soumettre à une prise en charge appropriée par des spécialistes.