L’opposant congolais et président du parti politique Ensemble pour la République demande à l’équipe actuelle de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), exige sans délai la démission de Denis Kadima, président de la centrale électorale. Moïse Katumbi l’a fait savoir dans une déclaration faite ce dimanche 07 janvier 2024 sur sa page Facebook.
Le candidat malheureux à l’élection présidentielle, qualifie de simulacre, les scrutins du 20 décembre 2023. Katumbi Chapwe accuse Dénis Kadima affirme « qu’aucune légitimité ne peut découler de fraude ».
« Après l’aveu de Monsieur Dénis Kadima qui a surpris même la bonne foi de ceux qui ont semblé ignorer les graves irrégularités, nous lui demandons tout simplement de se mettre sans délai à l’écart par une démission. Cela pour avoir nui à un processus électoral qui n’aura été qu’un simulacre d’élections. Il mérite les sanctions les plus sévères pour ne pas laisser un mauvais exemple à l’humanité. Toutes les infractions qui ont été commises ont très profondément atteint les fondements de notre Démocratie. Au regard du fait qu’aucune légitimité ne peut découler de la fraude, le peuple est appelé à s’opposer à tout pouvoir qui s’exerce en violation flagrante de la Constitution« , a-t-il déclaré.
Deuxième de l’élection présidentielle selon les résultats provisoires publiés par CENI, Moïse Katumbi appelle à l’annulation des scrutins du 20 décembre 2023.
« Quelle vérité électorale peut-on ainsi espérer d’un processus si chaotique contre lequel la CENI elle-même semble prendre certaines mesures fort négligeables évidemment, alors que le mal est plus important. Chers compatriotes, Il n’y a pas d’autres solutions que d’annuler ce simulacre d’élections. J’appelle la Communauté Internationale à ne pas reconnaître un résultat issu de la fraude et de la tricherie.L’intérêt de la République en dépend ! », a affirmé l’ancien gouverneur de la province du Katanga.
Il sied de noter que la centrale électorale a proclamé réélu président de la République Démocratique du Congo (RDC), avec 73,34%, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. La cour constitutionnelle va se prononcer ce mercredi 10 janvier 2024.