Le monde entier célèbre ce vendredi 03 mai, la journée mondiale de la liberté de presse. Pour cette 31è édition, le thème retenu est : « Une presse pour la planète : le journalisme face à la crise environnementale ». Ce thème permettra de faire la lumière sur l’importance du journalisme et de la liberté d’expression dans le contexte de la crise environnementale mondiale actuelle.
À ce propos, une conférence sur la 31e édition de la Journée mondiale de la liberté de la presse se tient depuis jeudi 02 mai à Santiago du Chili et va se clôturer ce samedi 4 mai. Elle vise à souligner le rôle important joué par la presse, le journalisme, l’accès et la diffusion de l’information pour garantir et garantir un avenir durable qui respecte les droits des individus et leur diversité de voix, ainsi que l’égalité des sexes.
Pour la petite histoire
Le 3 mai a été proclamé Journée mondiale de la liberté de la presse par l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies (ONU) en 1993, suivant la recommandation adoptée lors de la vingt-sixième session de la Conférence générale de l’UNESCO en 1991. Ce fut également une réponse à l’appel de journalistes africains qui, en 1991, ont proclamé la Déclaration de Windhoek sur le pluralisme et l’indépendance des médias.
Cette date rappelle aux gouvernements la nécessité de respecter leur engagement en faveur de la liberté de la presse. C’est aussi une journée de réflexion entre professionnels des médias sur les questions de liberté de la presse et d’éthique professionnelle. Et c’est également l’occasion de :
– Célébrer les principes fondamentaux de la liberté de la presse,
– Évaluer la liberté de la presse à travers le monde,
– Defendre l’indépendance des médias et de rendre hommage aux journalistes qui ont perdu leur vie dans l’exercice de leur profession.