Dans une déclaration politique ce jeudi 05  septembre, le parti politique de l’opposant Delly Sessanga a exprimé son « indignation » face aux événements tragiques survenus la nuit du dimanche au lundi 02 septembre à la prison centrale de Makala, à Kinshasa.

Cette formation politique qui qualifie ce drame de crime contre l’humanité, appelle aux enquêtes indépendantes.

« Après le massacre de 9 membres d’une secte à Kilwa dans le Haut-Katanga, plus de 50 Wazelendo tués à Goma au Nord-Kivu, le carnage perpétré à la prison centrale de Makala par le régime de Félix
Tshisekedi est un fait susceptible de constituer un crime contre l’humanité supplémentaire. Il ne saurait en tant que telle resté impuni et appelle, comme les faits précédents, des enquêtes indépendantes. Le Peuple congolais a droit à toute la vérité sur ces faits graves qui fâchent la vie des congolais. ENVOL exprime ainsi son indignation face aux exécutions sommaires survenues dans la nuit du 1er au 2 septembre 2024 à la prison centrale de Makala, ayant causé la mort tragique de 129 personnes, selon les chiffres officiels et plus selon d’autres sources. À cela s’ajoutent des femmes violées, des blessés graves, ainsi que des dégâts matériels, aggravant encore le bilan effroyable de ce drame. Cet événement tragique illustre le chaos et l’anarchie du régime au pouvoir ainsi que de son incapacité chronique à gérer les crises. Au lieu de prendre au sérieux la précarité des conditions de détention au CPRK et d’adopter des mesures structurelles pour y remédier, le gouvernement, par l’entremise de son ministre de la Justice, a préféré en faire un sujet de polémiques et de propagande politique, sur les lieux mêmes de détention, transformés pour la circonstance en lieu de meeting politique
« , peut-on lire dans ce document.

Il sied de noter que le bilan provisoire de la tentative d’évasion qui a eu lieu à la prison de Makala s’élève à 129 morts. Le gouvernement qui a livré ce bilan parle également de 59 blessés.

Share.
Leave A Reply

Exit mobile version