Le sénateur Justin Kalumba Mwana-Ngongo a livré à l’opinion publique sa pensée profonde sur le sujet ayant trait à l’accès aux charges publiques exécutive en République Démocratique du Congo (RDC). Il l’a fait savoir au cours d’un échange avec la presse nationale et internationale.

L’accès aux charges publiques exécutives est-il la résultante d’un choix purement politique ou tout simplement synonyme d’une compétence avérée ? Pour répondre à cette question, l’élu de la province du Maniema n’est pas allé par le dos de la cuillère.

Justin Kalumba Mwana Ngongo fustige l’ambition de certaines personnes à s’accrocher aux différents postes.

« Il n’est pas convenable que dans le cadre de la compréhension renouvelée de la notion d’une charge publique que nous devons cesser de considérer comme le point d’arriver à la jouissance des privilèges et honneurs de tout genre. En effet, c’est lorsque l’on est obnubilé par ce genre des considérations que l’on ne peut plus regarder avec hauteur l’accès à une charge publique au point que lorsqu’une personne accède à une charge publique d’un certain niveau, des festivités somptueuses sont organisées. S’accrocher exagérément aux postes caractérisent bon nombre des compatriotes », a-t-il indiqué.

Pour remédier à cette situation, le sénateur Justin Kalumba préconise la notion de « l’expérience avec contenu » comme critère de sélection dans la nomination aux charges publiques exécutives. Pour lui, ceci va permettre de relever notre pays qui fait face aux nombreux défis.

Dans sa démarche pédagogique ce membre de la chambre haute du parlement privilégie « la méritocratie » dans le choix à opérer pour des personnes appelées à assumer des responsabilités. L’objectif est de répondre aux besoins de la population et non s’attacher à l’intérêt personnel.

Lui premier ministre, Justice Kalumba affirme qu’il ne tolérera pas que les membres du gouvernement organisent des fêtes à l’occasion de leurs nominations.

« Si je devais un jour devenir, par exemple Premier Ministre, et que j’apprends que l’un de mes ministres s’est livré à des festivités à l’occasion de sa nomination, je lui demanderai immédiatement sa démission ou alors je demanderai sa révocation pure et simple auprès du Chef de l’État. En revanche, si je devais célébrer quelque chose, ce serait à la fin de mon mandat et uniquement si des réalisations concrètes ont été effectuées pour la population. Le vrai travail se fait durant le mandat, et la célébration ne peut être que la conséquence de cet effort », a-t-il renchéri.

Par ailleurs, Justin Kalumba a conclu en indiquant que le changement radical de la compréhension de la charge publique et l’intériorisation de la notion de service public va permettre de mettre l’homme qu’il faut à la place qu’il faut et écarter les jouisseurs.

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