Ce mardi 05 novembre, il s’est tenue la cérémonie solennelle de la rentrée judiciaire du Conseil d’État pour l’exercice 2022-2024. Le président de la République Démocratique du Congo (RDC), a pris part à cette manifestation qui a eu pour cadre le palais du peuple, à Kinshasa.
Dans sa prise de parole, Marthe Odio, première présidente du Conseil d’État, a axé son intervention sur « les mécanismes de contrôle des actes des autorités », avant de rassurer de la disponibilité du conseil à œuvrer pour éviter en amont toute sorte de désagrément éventuel.
« Comme je l’avais dit par le passé, le Conseil d’État à travers sa section consultative, fait office de conseiller juridique officiel des autorités du pouvoir central et des organismes placés sous sa tutelle. Je profite de l’occasion pour réitérer une fois de plus la disponibilité du Conseil d’État à interagir avec l’administration pour éviter en amont toute sorte de désagrément éventuel« , a t-elle dit.
De son côté, le bâtonnier national Michel Shebele Makoba a fait un plaidoyer sur le rôle de la »médiation et la conciliation dans l’exécution des arrêts du Conseil d’État ».
Le procureur général près cette juridiction, Iluta Ikombe Yamama, a pour sa part, consacré sa mercuriale à »l’étude prospective du rôle du Ministère public, pour une justice administrative plus efficiente en RDC ».
Il sied de noter que le Conseil d’État est la plus haute juridiction de l’Ordre administratif en RDC. Il dispose ainsi du pouvoir général de disposition, de gestion, de surveillance, d’inspection et de rapportage de l’ensemble des juridictions de l’ordre administratif.