Ce mercredi 11 novembre lors de son discours sur l’état de la nation, devant les deux chambres du parlement réunies en congrès, le président de la République Démocratique du Congo (RDC), est notamment revenu sur question de la réforme constitutionnelle.
Pour Félix Antoine Tshisekedi, il est temps d’engager une réflexion sur une réforme constitutionnelle. Le Chef de l’État affirme que cela va permettre d’éliminer les failles qui ralentissent le fonctionnement du pays et donner une loi fondamentale adaptée aux réalités de la RDC.
« Cette première année de mon nouveau mandat a été marquée par une démarrage retardé, notamment en raison du temps nécessaire mis pour la désignation de la première ministre et la mise en place des institutions conformément aux prescriptions de notre constitution. Cependant cette situation nous invite à une réflexion commune, il est peut-être temps d’engager une réflexion nationale sur une réforme constitutionnelle afin d’éliminer les failles qui ralentissent le fonctionnement de notre appareil étatique. Cette démarche consiste uniquement à lancer une initiative visant à inviter nos compatriotes à une réflexion sincère pour bâtir un cadre institutionnel plus adapté aux réalités et aux aspirations de notre peuple », a-t-il indiqué.
Par la même occasion, Félix Tshisekedi a réaffirmé son engagement « indéfectible » à servir la RDC.
« Je reste convaincu que malgré les défis, nous pouvons transformer nos potentialités en richesse réelle nos faiblesses en force et notre diversité en un facteur de cohésion à tous. Je voudrais redire tout est possible à celui qui rêve ose et n’abandonne pas c’est dans cet esprit c’est dans cet esprit que je réaffirme mon engagement indéfectible à servir la République Démocratique du Congo et son peuple« , a-t-il conclu.
Il sied de noter que ce discours annuel du président de la République sur l’état de la nation se tient conformément à l’article 77 de la Constitution qui stipule que : »Le Président de la République adresse des messages à la nation. Il communique avec les Chambres du Parlement par des messages qu’il lit ou fait lire et qui ne donnent lieu à aucun débat. Il prononce, une fois l’an, devant l’Assemblée nationale et le Sénat réunis en Congrès, un discours sur l’état de la nation ».