Ce lundi 24 février 2025, au nom du président du Chef de l’État, la première ministre a pris part ce lundi 24 février au Segment de haut niveau de la 58è session du Conseil des droits de l’homme à Genève. Dans son intervention, Judith Suminwa a appelé le conseil à prendre des sanctions « dissuasives » afin d’aboutir à la restauration de la paix dans l’Est de la République Démocratique du Congo.
« Au regard des massacres et des exécutions sommaires qu’il continue de perpétrer sur notre sol, nous en appelons à des sanctions dissuasives pour permettre de restaurer l’ordre et la sécurité et protéger ainsi des millions de Congolais vivant à Goma, Bukavu et dans d’autres parties du pays sous occupation. Nous continuons, à ce jour, d’enterrer les morts. Nous n’avons pas cessé de dénombrer et de compter des millions de déplacés sans abris dont la plupart des camps ont été detruits par les forces d’occupation. La situation sécuritaire et humanitaire dans l’Est de la RDC a atteint des niveaux alarmants« , a indiqué la cheffe du gouvernement.
Suminwa Tuluka, poursuivant son speech, a fait savoir depuis le début de 2025, plus de sept milles (7.000), congolais ont perdu la vie dans cette « guerre attroce ».
« Selon les chiffres du Ministère de la Santé, depuis le mois de janvier 2025, le conflit a provoqué entre autres : La mort de plus de 7.000 compatriotes dont plus de 2.500 corps enterrés sans être identifiés et plus de 1.500 corps trainent dans les morgues. Plus de 215 cas de choléra identifiés et plusieurs cas de Mpox non pris en charge avec risque d’expansion. La destruction de plus de 90 sites d’accueil des déplacés internes; les attaques contre des hôpitaux et entrepôts humanitaires », a-t-elle indiqué.
Il sied de noter que selon L’Organisation des Nations Unies (ONU), plus de 450.000 personnes sont sans abri, nourriture et eau; plus de 27 millions en besoin d’assitance humanitaire et plus de 2,8 millions de déplacés internes.