Une table ronde axée sur l’appropriation GENOCOST, a eu lieu ce lundi 31 mars dans la salle des conférences du Centre Culturel de l’Afrique Centrale, à Kinshasa. Elle a été organisée par le Fonds National des Réparations des Victimes de violences sexuelles liées aux conflits et des Victimes des crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité (FONAREV).
Lors de ces assises, la ministre des droits humains a rappelé à chacun son rôle face à la guerre imposée à la République Démocratique du Congo par le Rwanda. Chantal Chambu Mwavita a insisté sur le temps qui n’est plus favorable à la neutralité.
« Parce qu’il n’est plus possible d’être neutre. Être neutre aujourd’hui, c’est être complice. C’est aussi être du côté de ceux qui tuent, qui violent et pillent. Je m’adresse aux consciences des États, des peuples, des journalistes, des intellectuels, des défenseurs des droits humains. S’il vous reste un peu d’humanité, écoutez-nous, agissez« , a-t-elle déclaré.
Pour Chantal Chambu Mwavita, la RDC réclame Justice et verité sur la situation sécuritaire dans sa partie orientale.
« Nous ne voulons pas de charité, nous voulons la justice. Nous ne demandons pas au monde de nous plaindre. Nous demandons la vérité. Et nous appelons chacun ici à choisir son camp« , a-t-elle martelé sur un ton ferme.
Il sied de noter que la table ronde a connu la participation de plusieurs autorités du pays, notamment le Chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Faustin Kapuadi