Dans un communiqué ce lundi 31 mars, la Police Nationale Congolaise (PNC), appelle la population congolaise à ne pas céder à la manipulation et désinformation. Cette sortie intervient suite à clameur publique après le décès, dans les circonstances qui demeurent floues, d’un agent de la police de circulation routière, à Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo.
Selon le service de communication de la PNC, la justice militaire est déjà saisie pour faire la lumière sur ce drame et mettre la main sur les responsables de cet acte « audieux ».
« (…) Les circonstances du décès n’étant pas encore élucidées, la Police nationale congolaise appelle la population à ne pas céder à la manipulation et à la désinformation. Car, la justice militaire est déjà saisie de ce dossier et les enquêtes sont en cours pour identifier et appréhender les auteurs de cet acte odieux afin de leur faire subir la rigueur de la loi », lit-on dans ce document.
Il sied de noter que selon les informations de ACTUALITE.CD, les faits remontent à mardi dernier. Alors qu’il était en service sur l’avenue de l’ex-24 novembre, l’agent aurait eu un échange houleux avec des policiers affectés à la garde de la Première ministre, Judith Suminwa. Ces derniers lui auraient reproché de ne pas avoir facilité le passage du cortège officiel. Une fois celui-ci écoulé, un major de la police, chargé de la sécurité rapprochée de la cheffe du gouvernement, serait revenu interpeller le brigadier.
Le brigadier de la classe Kabeya Senda aurait été conduit au parquet, où il serait décédé quelques jours plus tard. Une vidéo, devenue virale, montre un policier en tenue, affirmant que son collègue aurait été tué après avoir tenté d’interpeller le cortège pour une infraction routière.