Quarante huit (48) heures après son retour au pays via la ville de Goma, au Nord-Kivu, contrôlée par les rebelles de AFC/M23, l’ancien président de la République Démocratique du Congo (RDC), Joseph Kabila et certains membres du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD), font objet des poursuites judiciaires.
Dans un document ce samedi 19 avril, le ministre de la justice et garde des sceaux accuse le président honoraire et ses proches d’avoir directement participé à l’agression que subit le pays à travers le Rwanda.
« Le Ministre d’État, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux informe l’opinion publique nationale et internationale qu’il a donné injonction à l’Auditeur Général des FARDC ainsi qu’au Procureur Général près la Cour de cassation d’engager des poursuites judiciaires contre Monsieur Joseph Kabila Kabange et ses complices, responsables du PPRD/FCC, pour leur participation directe à l’agression menée par le Rwanda à travers le mouvement terroriste AFC/M23″, renseigne le cabinet de Constant Mutamba.
Par ailleurs, il a été requis de procéder à la saisie de l’ensemble de leurs biens mobiliers et immobiliers du Sénateur à Vie. Des mesures de restriction de mouvement sont ordonnées à l’encontre de tous les membres et responsables du PPRD/FCC impliqués dans cette affaire de « haute trahison envers la Nation ».
Il sied de noter que l’ancien président Joseph Kabila est rentré au pays vendredi 18 avril, par la »grande barrière », nom donné dans la capitale du Nord-Kivu au principal poste-frontière qui sépare la ville à celle de Gisenyi, au Rwanda. Cette zone est sous occupation des rebelles de AFC/M23.