Le ministre de la Communication et Médias de la République Démocratique du Congo (RDC), Patrick Muyaya ainsi que Tina Salama, porte-parole du président Félix Tshisekedi ont animé ce mercredi 03 décembre un point de presse avec la presse internationale afin d’expliquer les contours de la cérémonie de signature de l’accord de paix prévue ce jeudi 04 entre la RDC et le Rwanda sous l’égide des États-Unis d’Amérique.
Tina Salama a tenu à préciser que cet accord ne constitue en aucun cas un échange de minerais mais, vise plutôt à leur sécurisation.
»Ces accords ne sont pas un bradage des minerais congolais, ce n’est pas la transformation de la RDC en un protectorat déguisé ou partage du territoire avec un pays étranger ou une puissance étrangère. Ce n’est pas un accord minerais contre la paix, mais la sécurisation des minerais pour priver à la guerre de bénéficier des financements provenant des minerais », a-t-elle martelé.
Évoquant les objectifs du processus, elle a souligné que cette signature doit permettre à la RDC de prendre le contrôle total de son territoire ainsi que de ses ressources naturelles.
»Ces accords sont un paquet cohérent qui ise la fin d’une guerre qui date de 30 ans. Deuxième objectif, la reprise du contrôle territorial de la République démocratique du Congo RDC, avec toutes les resources naturelles. En troisième lieu, il s’agit de transformer les richesses congolaises pour qu’elles profitent désormais aux Congolais. Donc, pour le Président Tshisekedi, cette prospérité doit être ressentie par les Congolais« , a-t-elle expliqué.
Il convient de rappeler que Kinshasa et Kigali entérineront ce jeudi 04 décembre sous la médiation de Washington un accord de paix historique. La cérémonie officielle qui se tiendra à la maison Blanche se déroulera sous l’égide du président Donald Trump.
Serge Nkaya


