Le monde médiatique célèbre en cette date du 03, mai 2022 la journée mondiale de la liberté de la presse sous le thème « le journalisme sous l’emprise du numérique ».
Cette journée se célèbre en République Démocratique du Congo (RDC) avec un constat amère fait par l’Organisation Non Gouvernementale (ONG), Journaliste en Danger (JED), qui dénonce la flambée des attaques contre les médias depuis les états généraux de la presse.
Il se révèle d’après les enquêtes de de cet ONG , soixante quinze (75) cas d’atteintes à la liberté de la presse dont dix neuf (19) journalistes arrêtés et onze (11) médias fermés.
JED appelle le gouvernement de la RDC, chapeauté par le premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde, à sortir de sa « léthargie face à la détérioration croissante de la situation sécuritaire des journalistes et médias et à accélérer la mise en oeuvre des recommandations des états généraux de la presse tenus du 25 au 28 janvier 2022 ».
Lors de la tenue des assises sur les états généraux présidée par le chef de l’État Congolais Félix Tshisekedi, cette dernière avait « suscitée l’espoir d’une nouvelle ère par le journaliste en RDC », rappelle journaliste en danger.C’est notamment le renforcement de la protection des journalistes et l’amélioration de leur cadre de travail, tout en consolidant la professionnalisation et la viabilité du secteur de la presse au Congo.
Journaliste en Dange « constate qu’après 3 mois, aucune de ses 80 résolutions n’a connu un début d’exécution en dépit de la mise en place d’un comité de suivi des états généraux présidé par le ministre de la communication« .
« Il va s’en dire qu’au moment où le monde célèbre cette journée dédiée à la liberté de la presse, les journalistes et les médias Congolais restent exposés aux diverses pressions et censures, aux arrestations arbitraires et aux menaces directes et indirectes« , martèle JED.
Par ailleurs, Journaliste en Danger (JED), formule une demande aux plus hautes autorités Congolaises. Il s’agit de la libéralisation immédiate de certains journalistes détenus en prison, la réouverture des médias actuellement fermés dans certaines provinces. D’œuvrer en faveur de la liberté de la presse, sans délai, un moratoire sur les arrestations et emprisonnement des journalistes tel que décidé par les états généraux de la presse.