L’Association Nationale des Victimes au Congo (ANVC) dit être saisie par plusieurs personnes victimes de l’incitation à la haine tribale dans la province du Haut-lomami, territoire de Bukuma, dans la localité de Luena.

À travers un document rendu public ce mercredi 03 janvier, cette structure affirme que plusieurs faits parmi lesquels les menaces à tous les Kasaïens habitant le grand Katanga de regagner leurs provinces respectives ont été rapportés.

L’ANVC ajoute que ces évènements sont la conséquence directe des propos tenus le 25 décembre 2023 par Christian Mwando, cadre de Ensemble pour la République de Moïse Katumbi.

 » Les dolents ont, alors qu’ils étaient dans leurs domiciles respectifs, aperçu des hommes dans la localité de Luena, munis des machettes se réclamant ressortissants Katangais, prendre d’assaut cette localité. Ces derniers ont menacé des représailles tous les kasaïens habitant le grand Katanga s’ils ne regagnaient pas leurs provinces respectives. Ces faits sont la conséquence logique de propos tribaux et séparatistes tenus en date du 25 décembre 2023 par Monsieur Christian Mwando, propos diffusés sur malaïka tv et devenus viraux sur les réseaux sociaux. Dans son discours, il a qualifié les lubas du Kasaï de talibans et les accusés d’être responsables des attaques dont il est victime. Il a incité les orginaires du grand Katanga à la haine tribale envers leurs frères et sœurs de la communauté lubafones », a-t-elle indiqué.

Affirmant que les propos de cet acteur politique ont donné lieu « aux massacres des lubas du Kasaï à Malemba Nkulu« , l’ANVC prie le procureur général de vouloir ouvrir une enquête sur les faits dénoncés.

« Les conséquences de ces propos semblables aux actes dramatiques, ayant abouti notamment aux massacres des lubas du Kasaï à Malemba Nkulu entraînant ainsi une épuration ethnique. En outre, ces lubas du Kasaï ont été victimes de pillages systématiques et d’extorsions honteuses de leurs biens. Eu égard à ce qui précède, l’ANVC considère que ces actes ignobles, qui defraient toute imagination et heurtent profondément la conscience humaine, constituent des graves violations flagrantes du droit international humanitaire. ANVC estime que Christian Mwando entant qu’auteur intellectuel de ces actes doit en reprondre pénalement et prie le procureur de bien vouloir ouvrir une enquête afin de le poursuivre pour qu’il y réponde des faits qui lui sont reprochés ».

Il sied de rappeler qu’en novembre dernier, la communauté Kasaïenne de Malemba Nkulu dans la province de Haut Lomami, a été victime d’actes de tribalisme.


DROIT DE RÉPONSE : Cellule de communication de Christian Mwando

Selon la cellule de communication de Christian Mwando, il s’avère que l’Association Nationale des victimes au Congo, signataire dudit torchon qui incrimine abusivement un grand notable du Katanga n’existe pas dans le répertoire ou système des Asbl reconnus par le ministère de l’intérieur ou celui de la justice.

À noter, le mouvement de masse et de contestation des résultats de l’élection présidentielle était spontané selon les aspirations de la population du Grand Katanga qui attendait leur chouchou, le prince du Katanga Moïse Katumbi.

Malheureusement, une association locale attribue abusivement et sans preuve, les violences enregistrées dans certains coins du Grand Katanga à Christian Mwando Nsimba

En effet, l’honorable Christian Mwando reste un homme politique probe, intègre, nationaliste et d’une mortalité irréprochable. Il est l’artisan de paix qui ne cesse de prôner la paix et l’unité des communautés dans l’espace Grand Katanga.

Joint au téléphone après plusieurs tentatives, le haut représentant de Moïse Katumbi, Hon Christian Mwando Nsimba s’est exprimé dans ce mot « Monsieur le journaliste, tu sais, dans la vie, celui qui veut noyer son chien l’accuse de rage.

« Pour moi, je mets tout congolais au défi pour prouver qu’à travers mes propos du 25 décembre 2023, mon implication dans l’incitation de la population. Et, aussi à quel moment et quel instant, je me suis attaqué aux Kasaîens ni à une communauté vivant au Katanga. Je pense que les accusateurs n’ont pas un fondement car les accusations formulées à mon endroit ne sont pas fondées. Je n’ai jamais prononcé des mots contre les ressortissants du Kasai. Et d’ailleurs, étant intègre, je n’ai jamais utilisé ou mentionné dans mes propos le mot « Kasaïens » ou « Talibans« .

C’est dans ce contexte que, Christian Mwando rejette en bloc la responsabilité sur les violences enregistrées dans certains coins du Grand Katanga.

« je suis un homme d’État, intègre et nationaliste, un congolais d’une probité morale avérée reconnue par tous. qu’on se le dise ! ».

Tout ceci est une preuve que c’est une manœuvre des officines politiques qui veut nuire à ma réputation. C’est de l’utopie pure et simple  ! Ce feuilleton est monté de toute pièce et je sais qu’il y’a des politiciens qui se cachent derrière cette manœuvre.

À Christian Mwando d’ajouter : 
« Aucun jour je peux soutenir la violence ni la maltraitance des citoyens. À retenir, Honorable Christian Mwando est un homme d’État intègre et respectueux des lois a-t-il dit. Le maître initiateur de ce mensonge cousu en fil blanc sera connu ».

Qui trompe qui ? De qui se moque-t-on, en publiant ce chiffon dans les réseaux sociaux? C’est une information tronquée.

Par Yav Nawej / Cellule Communication Christian Mwando

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