La détention de l’opposant Seth Kikuni dans les locaux de l’Agence Nationale des Renseignements (ANR), puis à la cour d’appel de Kinshasa/Gombe, continue à susciter des remous au sein de la classe politique congolaise. Dans un communiqué ce lundi 16 septembre, les opposants Martin Fayulu, Claudel Lubaya, Olivier Kamitatu etc, « exigent » la libération de l’acteur politique.
Dans ce document, ces opposants disent non à la privation des droits de Kikuni à rencontrer sa famille et ses avocats.
« (…) Nous dénonçons avec une vigueur absolue, l’arrestation et la détention secrète de l’opposant Seth Kikuni. Nous nous élevons avec force contre la privation de ses droits les plus fondamentaux, tels que le droit à la visite de sa famille et à celle de ses avocats. Nous exigeons sa libération immédiate et inconditionnelle ainsi que la fin de toutes les formes de répression politique visant les opposants, les résistants, les activistes de la société civile, les médias, et le peuple congolais dans son ensemble« , lit-on dans cette déclaration.
Par ailleurs, ils appellent les organisations de défense des droits de l’Homme, à remplir leur rôle avec toute « impartialité requise ».
« Les violations répétées de la Constitution par le pouvoir de Monsieur Tshisekedi sont inacceptables et représentent une atteinte grave à l’État de droit et à la démocratie. Cette dérive autoritaire avait été annoncée lors d’un meeting à Mbujimayi par Félix Tshisekedi lui-même. Nous nous dressons sur son chemin, pour lui barrer la route. Nous appelons les organisations nationales et internationales de défense des droits de l’Homme, dont la passivité face à la montée de la violence d’État en RDC est consternante, à remplir leur rôle avec toute l’impartialité requise« , ont conclu.
Il sied de rappeler que l’opposant Seth Kikuni a été arrêté et conduit dans les locaux de l’ANR le 02 septembre dernier. La propagande de faux bruits et l’incitation à la désobéissance civile, sont les griefs retenus contre l’opposant congolais.